> Tech > Evolution

Evolution

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
email

Ajoutons maintenant quelques changements à  notre exemple de configuration pour accroître la capacité. L'évolution verticale est la plus simple et la plus facile à  administrer. Initialement, on pourrait la pratiquer en ajoutant au système existant du matériel supplémentaire ou plus rapide. On pourrait aussi lui ajouter des serveurs Web ou

Evolution

relever le niveau du serveur
d’entreprise. Mais, si Enterprise Server
est déjà  près de son maximum, il faut
procéder différemment. Nous devons
séparer l’Application Server. Cela peut
se faire de deux manières : en ajoutant
un système supplémentaire qui traite
purement la logique de gestion ou en
partageant la charge sur de multiples
serveurs d’application plus petits.
Mais, pour réaliser une évolution à 
très grande échelle, comme un système
capable de servir plus de 15 000
utilisateurs, il est nécessaire de pratiquer
l’extension horizontale en ajoutant
d’autres serveurs Web. La figure 2
montre un tel système de grande capacité
avec des serveurs Web additionnels
ainsi que quelque capacité pour
les serveurs d’application distribués.
Le serveur de base de données a maintenant
l’utilisation exclusive du système
et le réseau utilise plus de
connexions de point de 1 gigabit pour
optimiser la bande passante (et donc le
flux de données) vis-à -vis du système
de base de données. Lors de tests
conduits dans des conditions de laboratoire,
nous avons pu servir près de 15
000 utilisateurs simulés (exécutant diverses
transactions commerciales provenant
de l’application J.D. Edwards
OneWorld) avec une utilisation de CPU
moyenne de 60 % sur chaque serveur
Web/application et 55 % sur le serveur
de base de données. Cela laisse une
grande marge d’expansion ou de réaction
face à  des pointes d’activité imprévues.
L’évolution horizontale demande
plutôt une approche modulaire. Pour
chaque serveur Web ou serveur d’application
ajouté, nous avons augmenté
notre traitement d’environ 3 000 utilisateurs.
L’expérience en matière de
performances indique que pour avoir
de bons temps de réponse interactifs,
l’utilisation de CPU moyenne ne doit
pas dépasser 75-80 %. Et on sait aussi
que pour des environnements susceptibles
de nombreuses pointes de
charge de travail, il vaut mieux s’en tenir
à  une valeur plus basse du genre
50 %. Le chiffre dans toute mise en
oeuvre réelle dépendra de nombreux
facteurs, par exemple, le nombre de fuseaux
horaires sur lesquels s’étale la
population utilisatrice.
L’évolution horizontale présente
deux inconvénients. Premièrement, la
CPU peut être pénalisée de deux manières
: jusqu’à  10 ou 15 % pour traiter
des copies supplémentaires du système
d’exploitation et du logiciel applicatif
et, dans un autre registre, le
coût supplémentaire d’un volume de
données supérieur sur les réseaux de
communications. Deuxièmement, l’exploitation
de systèmes supplémentaires
va à  l’encontre de la fiabilité et de
la facilité d’administration.

Téléchargez cette ressource

Cybersécurité des collectivités : Enjeux, Perspectives & Solutions

Cybersécurité des collectivités : Enjeux, Perspectives & Solutions

Villes, intercommunalités, métropoles, départements et régions sont particulièrement exposés aux risques de cybersécurité. Ce livre blanc Stormshield présente les défis cyber que rencontrent les collectivités, les solutions et perspectives pour qu’elles puissent assurer leur mission d’utilité publique, en toute sécurité.

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010