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Exécution du Gestionnaire de boîtes aux lettres

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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Après avoir défini les stratégies de destinataire définissant le comportement du Gestionnaire de boîtes aux lettres, vous pouvez exécuter ce dernier en utilisant les propriétés de l’onglet Gestion des boîtes aux lettres (Mailbox Management) d’un serveur Exchange cible pour créer un planning, comme l’illustre la figure 4. Vous pouvez aussi

exécuter manuellement l’utilitaire en cliquant avec le bouton droit de la souris sur un serveur dans le Gestionnaire Système Exchange (ESM) et en sélectionnant Démarrer le processus de gestion des boîtes aux lettres (Start Mailbox Management Process Now).

En règle générale, comme il doit contrôler les propriétés de multiples éléments, le processus du Gestionnaire de boîtes aux lettres génère une charge importante sur le serveur. Il est, par conséquent, peu judicieux de l’exécuter ou de vérifier son exécution pendant les heures de forte activité. La pratique suggère qu’un processus de Gestionnaire de boîtes aux lettres actif peut générer une charge supplémentaire de 20 pour cent sur le serveur, même si vos statistiques peuvent varier selon la configuration du serveur, le nombre de boîtes aux lettres, le nombre de dossiers et d’éléments qu’elles contiennent ainsi que la charge générée par les utilisateurs au cours d’une session du Gestionnaire de boîtes aux lettres.

Par défaut, Exchange propose quatre options de planification du Gestionnaire de boîtes aux lettres :

• Exécution le samedi à minuit (Run Saturday at Midnight)
• Exécution le dimanche à minuit (Run Sunday at Midnight)
• Ne jamais exécuter (Never run)
• Utiliser le planning personnalisé (Use Custom Schedule)

Dans la majorité des cas, l’exécution tous les samedis à minuit ou le dimanche en journée constitue la meilleure option car vous n’aurez probablement pas de forte demande des utilisateurs. Ayez à l’esprit que le Gestionnaire de boîtes aux lettres peut produire énormément de mises à jour de boîtes aux lettres et accroître ainsi le nombre de journaux des transactions générés par la banque d’informations Exchange. Par conséquent, l’approche la plus avisée consiste à calquer le traitement du Gestionnaire de boîtes aux lettres sur le planning des sauvegardes régulières, peut-être en réalisant une sauvegarde après la fin du traitement de l’utilitaire de gestion. Il est également judicieux d’éviter les périodes consacrées par Exchange à la maintenance de la banque d’information en arrière-plan. (Pour plus d’informations à ce propos, consultez l’article « Maintenance en arrière-plan des serveurs Exchange », publié en mars 2005)

Si vous optez pour un planning personnalisé, ayez à l’esprit la particularité suivante : Microsoft a conçu le processus du Gestionnaire de boîtes aux lettres afin qu’il soit activé toutes les 15 minutes en tant que thread au sein du processus de la Surveillance du système. Une fois activé, le processus (appelé CMBCleanTask) vérifie s’il doit s’exécuter et, si c’est le cas, commence à traiter les boîtes aux lettres spécifiées par la stratégie. Par conséquent, si vous créez un planning prévoyant 2 heures pour l’exécution de l’utilitaire, vous permettez en fait à la thread de commencer à s’exécuter 8 fois (une fois toutes les 15 minutes pendant la période de 2 heures). En d’autres termes, le Gestionnaire de boîtes aux lettres traitera les boîtes aux lettres huit fois et générera huit ensembles de notifications. Au final, les utilisateurs seront perplexes et votre serveur risque de ployer sous un traitement excessif. De ce fait, si vous créez un planning personnalisé, sélectionnez une seule tranche de 15 minutes.

Le Gestionnaire de boîtes aux lettres utilise le compte système local Windows NT pour se connecter aux comptes utilisateur. Si vous consultez l’ensemble de boîtes aux lettres sur un serveur traité par le Gestionnaire de boîtes aux lettres, le compte NT AUTHORITY\SYSTEM sera répertorié comme le dernier à s’être connecté à chaque boîte aux lettres.

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