Sous l'angle OS/400, l'architecture POWER peut être vue comme une extension de l'architecture PowerPC. Autrement dit, POWER serait PowerPC auquel on aurait ajouté quelques fonctions pour prendre en charge l'OS/400 et d'autres systèmes d'exploitation. On l'a vu, il y a aussi quelques fonctions ajoutées pour améliorer l'informatique technique, mais elles
Extensions de l’architecture POWER

ne concernent pas l’OS/400. D’ailleurs, en 1995, nous voulions
appeler la nouvelle architecture processeur RISC
AS/400 « PowerPC Plus », pour indiquer la présence d’extensions
à l’architecture PowerPC. Certains membres d’IBM
n’aimant pas ce nom, on l’appela PowerPC AS.
Comme POWER est une extension de PowerPC, un logiciel
conçu pour fonctionner sur PowerPC se comporte tout
aussi bien sur POWER. L’inverse n’est pas toujours vrai.
L’OS/400 et les applications écrites pour lui ne fonctionneront
pas sur un processeur PowerPC pur. Les extensions incluses
dans POWER sont nécessaires pour que l’OS/400 fonctionne
correctement. Cela explique pourquoi on ne peut pas
utiliser l’OS/400 sur une console de jeu basée sur PowerPC.
Du point de vue architecture, l’une des plus grandes différences
entre POWER et PowerPC est le support que POWER
apporte au stockage à un seul niveau de l’OS/400. Un
processeur POWER est capable de fonctionner dans deux
modes de traduction d’adresse différents. Un mode, appelé
mode « tags-active » reconnaît l’espace d’adresse virtuel
unique utilisé par l’OS/400. L’autre mode, appelé mode
« tags-inactive », reconnaît les espaces d’adresses multiples
utilisés par la plupart des autres systèmes d’exploitation,
dont Linux, AIX et Windows. Le mode tags-inactive présente
exactement la même structure d’adressage que tous les processeurs
PowerPC actuels.
Quand un processeur POWER fonctionne en mode tagsactive,
chaque quadword (16 octets, 128 bits) en mémoire
présente un bit supplémentaire que le logiciel système peut
activer ou désactiver. Les adresses de l’OS/400 ont une longueur
de 128 bits et sont contenues dans des quadwords.
Les bits supplémentaires servent à détecter les éventuels
changements subis par les adresses contenues dans ces quadwords. Ce mécanisme de protection d’adresse explique
le haut niveau de sécurité de l’OS/400 et sa résistance aux virus.
Signalons au passage que beaucoup désignent ce bit
supplémentaire sous le nom de 65e bit. En réalité, c’est le
129e.
POWER compte d’autres extensions dont PowerPC est
dépourvu. Par exemple : virtualisation, partitionnement logique,
et mode hyperviseur. Au fil de l’évolution de l’architecture
POWER, attendons-nous à ce que
d’autres extensions viennent s’ajouter
pour prendre en charge d’autres éléments
du système. Au fil du temps, certaines de
ces extensions pourraient aussi se glisser
jusque dans les processeurs PowerPC.
Cependant, comme POWER continue à
être optimisé pour des serveurs, il est probable
que les deux architectures continueront
à présenter quelques différences.
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