La gestion de process, seconde partie d'un système SCM, crée, automatise et impose
un standard, un process basé sur TQM (Total Quality Management), pour faire passer
les fichiers d'une application depuis la phase de développement à celles de test
puis de production.
La première étape de l'utilisation de la
Gestion de process

gestion de process en maintenance et
en développement logiciels, consiste à concevoir un process structuré pour amener
les fichiers du développement à la production. Le développeur qui construit un
process structuré doit identifier les phases par lesquelles le code doit passer,
du développement à la production.
Une voie classique vers la production pourrait comporter un environnement de développement
dans lequel se déroulent les modifications de code et le test des unités, un environnement
d’assurance de qualité pour le test final et un environnement de production.
Ce type de process est familier à la plupart des utilisateurs AS/400. Dans le
monde Web, en revanche, les promotions peuvent fort bien franchir les frontières
des machines et/ou des plates-formes. Autrement dit, le déplacement du code de
la phase de développement à celle de test peut se traduire par le déplacement
de ce code depuis un PC sous Windows vers l’IFS (Integrated File System) de l’AS/400,
où le code est stocké dans un référentiel.
De là , le code pourrait être transféré sur un autre AS/400, une machine Unix ou
un serveur Web Windows NT. Pour que l’application fonctionne, il est indispensable
que les bons fichiers soient transférés sur les bonnes machines, et intégrés dans
les règles de l’art. Un système SCM peut contenir dans son inventaire les informations
nécessaires pour assurer le bon déroulement de ces transferts.
En principe, la direction informatique détermine les standards pour transférer
des fichiers de code, les tests et la sécurité, la construction de paramètres
et la documentation. Un système SCM impose ces standards et automatise les transferts.
Les programmeurs, opérateurs et autres utilisateurs se contentent d’indiquer ce
qu’ils veulent transférer. Le système sait où se trouve le code, où il faut l’amener
et comment. Les conversions de fichiers et la documentation des modifications
s’effectuent automatiquement.
Même lorsqu’un programmeur doit procéder à une » correction rapide » d’urgence,
il peut le faire sous le contrôle du système, évitant ainsi de mauvaises surprises
au stade de la production. On voit donc que le développement pour le Web suppose
un changement culturel important pour les développeurs AS/400 traditionnels. En
reconnaissant les différences entre les deux environnements et en utilisant un
système SCM, les développeurs AS/400 pourront dompter le » Wild, Wild Web « .
Daniel Magid est président d’Aldon Computer Group.
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Etude « RSE 2023 » avec Atos et son entité sustainability EcoAct
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