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Hébergement traditionnel ou cloud, quelle solution choisir ?

Digital Corner - Par Agence Com4médias - Publié le 29 juin 2022
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Avec la popularité croissante du cloud, les entreprises de toutes tailles s’intéressent au cloud. Vous hésitez à migrer votre infrastructure sur le cloud ? Même en tenant compte des avantages du cloud, est-ce la solution qui vous convient le mieux ?

Hébergement traditionnel ou cloud, quelle solution choisir ?

LA REVOLUTION DU CLOUD

Le cloud computing est la mise à disposition de ressources informatiques facturées de manière précise (à la seconde, minute, heure…) dont les fonctionnalités permettent d’automatiser la création de l’infrastructure.

Les ressources “infinies”

Aujourd’hui, dans le modèle du cloud, il suffit de passer commande et un serveur virtuel est accessible en quelques secondes. Tout est prévu pour être automatisable via API. Votre serveur est disponible quasi instantanément et utilisable en quelques minutes.

De son point de vue, le consommateur a accès à une infinité de ressources, que ce soit en terme horizontal (nombre de serveurs) ou vertical (caractéristique cpu/ram/disque d’un serveur). Les serveurs physiques sont toujours là, mais le problème est déporté : c’est le fournisseur de cloud qui gère ses stocks, son approvisionnement et les problématiques liées à cela.

La scalabilité et les gains financiers

La rapidité avec laquelle il est possible de créer et de détruire un serveur dans un contexte cloud permet de moduler continuellement le nombre de serveurs pour son application en fonction de la charge.

L’élasticité et l’auto scaling

En fonction de métrique qu’il faut préciser (charge des serveurs, trafic du site…), une infrastructure peut automatiquement “grossir” et s’adapter continuellement à la réalité des besoins.

Il est par exemple difficile de prévoir à l’avance le trafic d’un site de “news”. Son succès est tributaire de l’actualité. Lors d’un évènement important, le trafic va augmenter brutalement et l’infrastructure doit alors s’adapter automatiquement. C’est le concept “d’Auto Scaling” qu’on retrouve chez plusieurs cloud publics.

LE CLOUD N’EST PAS MAGIQUE !

Les plaquettes commerciales des cloud public donnent l’impression que tout est magique : votre application va “scaler” en toute autonomie, votre site sera disponible quel que soit le trafic. Il est en effet possible d’atteindre cet objectif avec les outils proposés, néanmoins, pour y arriver, il faut parfois passer beaucoup de temps à tout configurer, que ce soit au niveau de l’application ou du cloud en lui- même.

Toute application peut être placée « dans le Cloud »

Il ne s’agit que d’un serveur virtualisé accessible depuis une adresse IP. Toutefois, il faut que l’application soit adaptée pour réellement bénéficier de l’intérêt du cloud.

Plusieurs problématiques se posent alors, par exemple :

  • l’application peut-elle être dupliquée sans problème d’accès à des fichiers partagés, de partage de sessions ?
  • si l’on augmente le nombre de frontaux, quid d’une base de données qui pourrait devenir le point de contention ?
  • comment se déploie l’application au sein d’un serveur fraîchement créé ?

Des réponses techniques complexes nécessitant du temps et de l’argent !

Il faut rapidement se demander si le jeu en vaut la chandelle. Dans certains cas, il n’est pas nécessaire de migrer dans le cloud une application classique qui fonctionne très bien et répond à tous ses objectifs de charge sur l’année.

La difficulté d’anticipation des coûts et les mauvaises surprises

Certains fournisseurs peuvent avoir une facturation très complexe.

  • facturation du trafic (entrant/sortant/interne)
  • gestion des entrées/sorties des volumes réseau qui peuvent être “garanties” ou “optimisées”

Cette complexité est telle qu’un nouveau métier a émergé : le “FinOps”, chargé d’optimiser les factures en traquant les services peu, mal ou pas utilisés, les ressources surdimensionnées…

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La maîtrise de la performance

Il est parfois difficile de maîtriser l’environnement sur lequel s’exécute nos serveurs.

Il est possible par exemple de choisir une instance à 4 “vCPU”, 16GO de RAM et 100GO d’espace disque “SSD” mais connaître les caractéristiques précises du matériel sous-jacent est rarement possible.

L’over-commit

De la même façon, il est compliqué de savoir dans quelle mesure le fournisseur de cloud pratique «l’over-commit». Cette pratique consiste à allouer plus de ressources aux serveurs virtuels que ce que propose réellement le serveur physique.

La question de la localisation des données : le Cloud Act

 Le Cloud Act est une loi de 2018 qui permet au gouvernement américain d’accéder aux données où qu’elles soient dans le monde du moment que le fournisseur de cloud est américain.

LE CLOUD N’EST NI LA SOLUTION À TOUS LES PROBLÈMES NI UNE SOLUTION À ÉVITER !

Pour les sites e-commerces, les sites de news, etc., le cloud public peut être une bonne solution, car ce sont des sites à fort changement de trafic qui nécessitent des infrastructures modulables au cours du temps.

Pour les sites éditorialistes, dont le trafic est très stable, cela se discute et un hébergement classique peut être plus performant.

Expertise de Mathieu Blanc – Responsable Hosting Agence Codéin

 

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