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La défragmentation des bases Exchange

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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La défragmentation comme la réparation se fera en ligne de commande avec l’outil ESEUTIL qu’il est maintenant possible de lancer depuis n’importe quel dossier. Il n’est plus nécessaire de se placer dans le dossier BIN de Exchange. Voir Figure 1.

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La défragmentation des bases Exchange

défragmentation, on sous-entend ici la défragmentation « interne » des bases. Celle-ci n’empêche pas la défragmentation au niveau du système d’exploitation qui peut s’avérer utile voir nécessaire si tous les conseils précédents n’ont pas pu être suivis. Comme règle de base, Microsoft déconseille les défragmentations trop régulières, voire planifiées même mensuellement.

Le fonctionnement normal d’Exchange est lié à une défragmentation interne et quotidienne des bases qui réutilise automatiquement les « trous », mais qui ne va jamais rétrécir un ficher de base. A ce propos, il est important de laisser actif le planning d’exécution de la tache de maintenance des banques d’information, et de prévoir une durée suffisante pour son exécution. La récupération des trous (compactage des tables) est maintenant devenue particulièrement efficace.

La défragmentation ne devrait être utilisée que pour réduire de manière significative une base dans laquelle de grosses suppressions ou nettoyages ont été pratiqués.

Attention, il ne suffit pas de réaliser les suppressions puis de défragmenter. En effet, le délai de conservation des éléments supprimés empêchera la suppression immédiate et la réduction de taille. Il faut donc un changement important de stratégie (Drastique) avant d’envisager une défragmentation.

Par exemple, une stratégie qui force le vidage du dossier « éléments supprimés » et qui supprime du dossier « éléments envoyés » tous les messages de plus de 1 Mo vieux de plus d’un an permettra de gagner une place significative sur 95% des serveurs de boîtes aux lettres. Tant que la somme de toutes les boîtes est proche de la taille de la banque, il est inutile de défragmenter. Voir Figure 2.

La défragmentation, comme la réparation, passe par la recopie de tous les éléments valides depuis la base actuelle vers une base temporaire. Cette étape suppose que l’on dispose de la place nécessaire pour copier la base existante. Microsoft préconise même 110% de la taille de la base d’origine. Selon les paramètres choisis, la base temporaire remplacera ou non la base actuelle.

Cette opération de recopie a souvent un effet vertueux de suppression d’éléments incorrects, et c’est la seule qui diminue la taille des fichiers sur le disque. Lorsque l’espace disque n’est plus suffisant, il est possible d’utiliser des espaces disques sur le réseau ce qui ralentit énormément le processus. L’ajout temporaire ou non d’un disque est fortement recommandé.

L’option /t sera alors ajoutée pour indiquer le chemin et le nom de la base temporaire. L’option /p ajoutée en fin de la commande permet de réaliser l’opération sans remplacer le fichier d’origine. Ceci permet de scripter le traitement et de ne remplacer la base d’origine que si aucune erreur n’a été remontée.

Comme méthode alternative à la défragmentation directe, on peut aussi créer une nouvelle banque d’information, y déplacer les boîtes (en prenant les précautions habituelles), puis défragmenter voire supprimer la banque d’origine. Après toute défragmentation (avant aussi, d’ailleurs), une sauvegarde complète devrait être réalisée. 

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