Regardons la couverture du service du point de vue utilisateurs, contractants et autres régulations.
Office 365 et Google Apps : Couverture du service

Couverture du service pour les utilisateurs
Sur la couverture en termes de pays, les deux géants n’ont encore pas la même approche. Google Apps for Business s’appuie sur une liste d’exclusion (Cuba, l’Iran, la Corée du Nord, le Soudan et la Syrie), directement liée à la liste noire des pays définie par le gouvernement américain. La liste d’exclusion n’est d’ailleurs pas exhaustive, et n’est pas détaillée par service. Toutefois, le téléchargement des applications, notamment pour les mobiles peuvent être interdit (comme l’ont appris à leur dépend des utilisateurs situés en Thaïlande ou au Pakistan), même si techniquement, il existe le plus souvent des méthodes de contournement, elles peuvent être considérées comme illégales dans les pays concernés. Microsoft Office 365 dispose d’une liste claire et concise en un seul document des pays dans lesquels le service peut être consommé ou pas, de manière intégrale ou limitée. http://www.office365advisors.com/office-365-country-licensing- restrictions/
Le gagnant : Microsoft Office 365
Couverture du service pour les contractants
Bien qu’il soit possible d’utiliser le service dans de nombreux pays, la liste des pays pouvant acheter le service est plus restrictive, et dépend des accords commerciaux, fiscaux et légaux avec les états concernés. Google Apps peut être contracté dans 96 pays et Microsoft Office 365 peut être contracté dans 88 pays (http://new.googlepartnerconnect.com/Home/partner- program-support-countries).
Parmi les 106 pays couverts par l’une ou l’autre des solutions, 18 pays ne peuvent contracter un service qu’avec Google, et 10 pays ne peuvent contracter un service qu’avec Microsoft. Ainsi, pour les sociétés situées en Albanie, aux Samoa Américaines, en Arménie, au Bangladesh, en Bolivie, en Bosnie-Herzégovine, aux Iles Vierges anglaises, au Cambodge, à Gibraltar, à Guam, au Laos, à Monaco, en Mongolie, aux Philippines, à San Marin, aux Iles Vierges américaines, au Vatican et au Vietnam, à moins qu’elles disposent de la possibilité de signer leur contrat dans un autre pays, la question ne se pose pas, seul Google Apps est disponible. D’un autre côté, pour les sociétés situées en Algérie, en Azerbaïdjan, au Bahreïn, en République Dominicaine, au Kazakhstan, au Maroc, au Paraguay, à Trinidad et Tobago, en Uruguay, et au Venezuela, seul Office 365 est disponible. Toutes les informations indiquées s’appuient sur les données officielles fournies par les deux éditeurs au 14 mai 2013.
Le gagnant : Egalité
Autres contraintes en matière de régulation
Google ne précise pas l’emplacement de ses centres de données, ni où se trouvent les données que vous y stockerez. La société se limite à indiquer que ses centres de données sont situés dans des pays « démocratiques », bien que cette information soit tout à fait suggestive et non reconnue en droit. Microsoft est plus précis sur l’emplacement des données de l’utilisateur. Les centres de données sont répartis sur des zones continentales séparées, avec un nombre de centres réduits. Par exemple, en ce qui concerne la France, les données sont hébergées dans deux pays de l’Union Economique Européenne : L’Irlande (Dublin) pour le centre de données principal, et les Pays-Bas (Amsterdam) pour le centre de données de secours. Toutefois, quelle que soit la localisation des données, comme tous les services électroniques internationaux, les deux sociétés sont engagées dans les accords d’autorisation de transferts de données dans le cas d’une investigation mandatée par les services d’enquêtes des pays concernés par ces accords, connus sous les noms de Patriot Act et de EU Safe Habour. Google comme Microsoft proposent des tarifs éducation, mais les données sont mutualisées sur les mêmes environnements que celles des autres sociétés.
Les deux sociétés proposent également des offres pour les organisations gouvernementales, mais uniquement aux Etats- Unis. Dans les deux cas, ces services sont cloisonnés des autres activités, et ont tous les deux reçus la certification et l’accréditation FISMA (Federal Information Security Management Act) (FISMA) pour héberger des services de l’Administration Générale des Services U.S.
Le gagnant : Egalité
Je vous donne rendez-vous le mois prochain pour continuer notre comparaison entre les deux offres de services en ligne, avec du lourd : La comparaison des fonctionnalités. D’après vous, qui sera le gagnant ?
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Rapport Forrester sur les solutions de sécurité des charges de travail cloud (CWS)
Dans cette évaluation, basée sur 21 critères, Forrester Consulting étudie, analyse et note les fournisseurs de solutions de sécurité des charges de travail cloud (CWS). Ce rapport détaille le positionnement de chacun de ces fournisseurs pour aider les professionnels de la sécurité et de la gestion des risques (S&R) à adopter les solutions adaptées à leurs besoins.
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