La performance de la réplication synchrone est l’une des statistiques de performance les plus mal interprétées sur le terrain. On m’a souvent présenté des informations conçues pour montrer clairement que la réplication n’était pas la cause d’un ralentissement de la performance. Les données de performance sont généralement recueillies avant et
Performance de la réplication synchrone
après la mise en oeuvre et elles montrent un temps de réponse disque qui n’augmente que de façon marginale. Ainsi, le temps de réponse pourrait être de 2 ms avant la réplication et de 2,1 ms une fois la réplication activée. Comment la réplication peut-elle doubler le temps d’exécution de jobs batch ? La réponse est simple: il faut s’intéresser de près aux outils de performance utilisés pour fournir les nombres.
La fonction Performance Tools donne une idée de la manière dont votre système se comporte. Mais elle ne fournit pas toujours les détails derrière certains des chiffres de performance fournis. Ainsi, quand elle donne un temps de réponse disque, elle suppose que rien ne peut manipuler directement la caractéristique de la réponse d’une seule partie de la mesure de performance. Cela signifie qu’il n’est pas nécessaire de séparer et de préciser la rapidité d’une lecture et celle d’une écriture – et c’est bien là que le bât blesse. En activant la réplication synchrone, vous modifiez en fait uniquement la caractéristique du temps de réponse d’écriture de la performance disque. Ce changement peut être partiellement ou totalement masqué par les autres parties de la performance disque (comme le temps de réponse de lecture), ce qui peut donner la fausse impression que le disque n’est pas en cause.
Par exemple, supposons que le temps de réponse de lecture soit de 3 ms, celui d’écriture de 0,5 ms et que le ratio lecture/ écriture soit de 4:1. Si vous activez la réplication synchrone, cela pourrait plus que doubler le temps de réponse d’écriture à 1,1 ms. Mais les outils de performance ne signaleront qu’une augmentation de 0,1 ms (c’est-à-dire de 2,5 ms à 2,6 ms) comme temps de réponse disque moyen, parce que le temps de réponse de lecture masque l’effet de l’accroissement du temps de réponse d’écriture.
La solution consiste à migrer vers les IASP, de façon à corriger le problème de performance de diverses manières. Tout d’abord, cette migration supprime l’effet d’une pénalité d’écriture disque sur toute l’activité liée au système d’exploitation et les écritures temporaires. C’est seules écritures représentent souvent entre 25 et 50 % des écritures du système. Deuxièmement, les écritures vers l’IASP sont essentiellement des écritures de bases de données asynchrones en provenance du système d’exploitation. Généralement, on ne note aucune différence de performance quand on utilise la réplication synchrone avec les IASP, sauf s’il y a beaucoup de journalisation et, même dans ce cas, l’effet est minime.
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