Mais alors, pourquoi vouloir faire tourner Linux sur AS/400 plutôt que sur une machine externe ? La réponse est simple : la domination totale du monde. Linux s'exécutant à l'intérieur d'un AS/400 est plus facile à administrer que des boîtes multiples et l'interconnexion VE procure un accès très rapide aux
Pourquoi Linux sur AS/400 ?
bases de données
et applications résidentes sur l’AS/400. On peut utiliser n’importe quelle application
Linux, y compris de nombreux progiciels de e-commerce modernes, sans être obligé
de déployer des boîtes séparées et de gérer le réseau entre elles.
Linux sous OS/400 permet aussi à IBM de sortir de son dilemme de pare-feu, causé
par la disparition de son Firewall for AS/400 sous OS/2. Plusieurs pare-feu dernier
cri, caches Web et équilibreurs de charges, fonctionnent sous Linux, permettant
à l’AS/400 de fonctionner avec une architecture de sécurité Internet moderne comme
un système clés en mains unique.
On peut aussi s’attendre à ce qu’IBM améliore la fonction d’hébergement de Linux,
permettant d’exécuter des dizaines, voire des centaines, d’instances Linux sur
une seule machine. Dès lors qu’il ne sera plus nécessaire d’avoir un processeur
par serveur Linux, le composant Work Management de l’OS/400 jouera son propre
rôle comme outil de gestion des ressources sur plates-formes hétérogènes.
Si l’on ne possède pas déjà un AS/400, faut-il en acheter un simplement pour héberger
Linux ? Pas encore. Cependant, la fiabilité légendaire de l’AS/400 ne peut que
renforcer la réputation de Linux dans le monde de l’entreprise. Il se peut, dès
lors qu’IBM aura permis d’exécuter plusieurs instances Linux, que le matériel
AS/400 entame une nouvelle carrière comme serveur Linux de luxe.
Pour plus d’informations, consulter les références en ligne suivantes : l’histoire
de Linux par Linus Torvalds : http://alge.anart.no/linux/history/linux-history,
Bulletins de sécurité du CERT : http://www.cert.org.
Un lab pour amener Linux à l’entreprise par Joanna Moore Dans un élan de solidarité » tous pour un, un pour tous « , quatre géants de l’industrie, dont IBM, ont entrepris de créer un laboratoire de développement indépendant, à but non lucratif, pour lancer Linux dans le domaine de l’informatique d’entreprise, en l’introduisant dans le royaume des machines multiprocesseurs haut de gamme, où il pourrait affronter Microsoft Windows et même Unix, selon des analystes. Pour réussir dans l’entreprise, Linux a besoin de plus de fonctionnalités, d’une meilleure évolutivité et du clustering, ainsi que de meilleurs systèmes de fichiers de journalisation et de gestionnaires de verrouillages distribués, déclare Bill Claybrook, directeur de recherche du Aberdeen Group pour Linux et les logiciels Open Source. En définitive, l’Open Source Development Lab, sponsorisé par IBM, Hewlett-Packard, Intel et NEC Corporation, améliorera les performances de Linux sur les serveurs moyens de bas de gamme et haut de gamme, déclare-t-il. C’est positif pour Rochester, qui envisage de livrer Linux dans une partition logique (LPAR) de l’OS/400, dans le courant de cette année, après le lancement initial de la V5R1. » Ils comptent sur Linux pour attirer davantage d’applications sur leurs plates-formes » déclare Bill Claybrook. » Ils essaient de compléter la palette d’applications fonctionnant sur leurs serveurs. Cela permet à IBM d’avoir un produit qui exécutera des applications qui, normalement, ne fonctionneraient pas sur l’AS/400. Ils vendront ainsi davantage d’AS/400 « . IBM n’est pas seule à être ainsi motivée, déclare Bill Claybrook : toutes les sociétés impliquées espèrent bien vendre plus de matériel et souhaitent s’attaquer à Microsoft et Sun. » Elles considèrent que le lab est un moyen de lutter contre elles, parce que Sun n’a pas encore été vraiment séduite par Linux » déclare-t-il, » bien loin d’IBM et d’HP du point de vue support et intégration. Sun s’intéresse bien à l’Open Source, mais ce n’est pas forcément Linux « . Les quatre principaux sponsors du lab fourniront l’équipement et le financement pendant plusieurs années. Un conseil indépendant, constitué de membres de la communauté Open Source et de représentants des sponsors, dirigera le lab, et un directeur exécutif indépendant définira la politique, prendra les décisions budgétaires et sélectionnera des projets conjointement avec la communauté. Le lab n’a pas l’intention de créer de nouveaux projets, mais plutôt d’accélérer les projets existants ou les nouveaux développés dans la communauté Open Source. Parmi les premiers projets du lab, on trouve le développement d’outils et des projets de kernel, mais le choix des projets proprement dits n’interviendra que plus tard cette année, quand un processus communautaire aura été défini pour les sélectionner. Linux, fruit de l’imagination du pirate Linus Torvalds, a été développé par une collaboration » underground » dans la communauté Open Source, laquelle envisage de soutenir les efforts du lab, déclare Bill Claybrook. » La communauté Open Source est très impliquée » affirme-t-il. » L’intention n’était pas de préempter Linus et son groupe et de s’approprier le développement de Linux. C’est une façon d’impliquer davantage de gens dans le développement de Linux. Ce n’était pas destiné à écarter la communauté Open Source et je pense que les sociétés éviteront cela à tout prix « . En fait, des ténors de l’Open Source comme Brian Behlendorf, co-fondateur d’Apache, et Eric Raymond, auteur de » The Cathedral and the Bazaar » et co-fondateur de l’Open Source Initiative, ont apporté leur caution au lab. Les développeurs peuvent utiliser l’équipement du lab sur le site ou sur Internet, avec du personnel du lab prêt à les assister, déclare IBM. » Nous offrirons aux développeurs un lieu physique où ils pourront tester et supporter les projets bénéficiant à la communauté Open Source virtuelle » a déclaré Ross Mauri, vice-président du logiciel Unix d’IBM, dans une déclaration sur le site Web du lab. » L’activité de développement Linux grandit régulièrement. Le lab procurera des ressources aux développeurs pour les aider à transformer leurs projets en solutions adaptées au déploiement d’entreprise haut de gamme « . Le lab, dont les partenaires mineurs incluent Caldera, Dell, Linuxcare, LynuxWorks, Red Hat, SGI, SuSE, TurboLinux et VA Linux¸doit ouvrir ses portes à Portland, Oregon ces jours-ci. Pour plus d’informations sur l’Open Source Development Lab, connectez-vous à http://www.osdlab.org. |
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