Les stations de travail du cinquième
étage de votre siège social ne peuvent
plus voir votre serveur ou se connecter
à Internet. Le problème est intermittent.
Posez-vous les questions suivantes
:
de l’utilitaire Pathping,
vous constatez certaines erreurs de
perte de paquets. Ce problème ne
semble concerner que le cinquième
étage.
Vous utilisez un générateur de tonalité
ou un scanner de câble et vous
suivez à la trace les connexions réseau
pour remonter à un commutateur
Ethernet au sixième étage. Les cinquième
et sixième étages partagent ce
commutateur. Vous soupçonnez un
éventuel port de commutateur défectueux
et vous permutez les ports
avec un ordinateur situé au sixième
étage, mais le problème reste circonscrit
au cinquième étage : donc le
commutateur est probablement correct.
Vous en concluez qu’il faut chercher
des indices dans l’espace physique.
Vous revenez au cinquième étage
et observez un petit hub à cinq ports
dans l’un des cubes. En y regardant de
plus près, vous voyez quatre autres petits
hubs reliés en guirlande. Vous avez
mis le doigt sur le problème. Vous ne
pouvez avoir qu’un tronçon répéteur
de classe I (latence de 0,7 microseconde)
ou deux tronçons répéteurs de
classe II (latence de 0,46 microseconde)
par segment avec 100Base-T
Ethernet. (C’est pourquoi je déconseille
l’utilisation de petits hubs sur des
réseaux de production.) Vous enlevez
tous les petits hubs et conduisez les
« drops » directement au commutateur
du sixième étage. Problème résolu.
Ne croyez pas que vous pouvez
mémoriser les solutions aux problèmes
courants. Vous devez plutôt
aborder chaque problème avec un esprit
ouvert et vous poser des questions
simples pour essayer de scinder le problème
en deux à chaque fois.
L’isolation des problèmes, voilà le
secret.
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