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Rationalisation du débogage Windows Azure

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 avril 2012
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Le débogage des rôles Web et Worker, ainsi que la mesure de leurs performances ont constitué des points d’achoppement pour les développeurs .NET depuis l’introduction de Windows Azure.

Rationalisation du débogage Windows Azure

La mémoire locale des instances de calcul Windows Azure est éphémère et toutes les données locales sont perdues en cas de redémarrage ou de reprise après des défaillances matérielles. Par conséquent, les développeurs devaient ajouter du code et des entrées de configuration aux projets Windows Azure afin de stocker des journaux dans des tables persistantes et des blob.

Le Windows Azure SDK version 1.3 a changé la configuration de WAD (Windows Azure Diagnostics) et en a fait un module public importable dans un rôle par les développeurs. WAD version 1.3 a simplifié la configuration des diagnostics par défaut et a rendu inutile les appels à DiagnosticsMonitor.Start pour démarrer le service WAD (cf. les listings 1 et 2 avec cet article). WAD version 1.3 a ajouté la possibilité de remplacer IntelliSense par la configuration basée sur des fichiers en créant un fichier de configuration diagnostics.wadcfg.

Un avantage de cette approche basée sur des fichiers est le fait qu’elle lance la configuration des diagnostics avant le démarrage des rôles Web ou Worker, de sorte que les diagnostics couvrent tout le cycle de vie du rôle.

L’écriture de code pour lire et analyser les blob et tables WAD n’était pas une sinécure non plus. En octobre 2010, l’équipe System Center a allégé le problème en sortant le Windows Azure Monitoring Management Pack for System Center Operations Manager (SCOM) 2007, afin d’automatiser l’extraction de données de diagnostic des blob et tables Windows Azure.

En septembre 2010, Cerebrata Software Pvt. Ltd. a introduit sa solution Azure Diagnostics Manager (ADM), avec période d’évaluation gratuite de 30 jours. ADM est un client WPF (Windows Presentation Foundation) permettant de gérer WAD et de voir, télécharger et exporter les journaux WAD (cf. la figure 2).

La mise à niveau v1.3 a introduit également plusieurs Live ID d’administrateur de services pour les abonnements Windows Azure, RDS (Remote Desktop Services) pour se connecter aux instances Windows Azure, des améliorations de la gestion réseau pour restreindre le trafic inter-rôles et configurer des ports fixes sur les points d’extrémité d’entrée, ainsi qu’une bêta d’Extra Small Instances coûtant seulement 0,05 $ U.S. par heure (36 $ U.S. par mois). La PDC10 a introduit le Windows Azure Marketplace DataMarket et l’équipe Marketplace a ouvert une section d’applications Windows Azure le 29 novembre 2010, avec 50 applications de 40 partenaires.

Le 3 août 2010, lors de la conférence Visual Studio Live!, Jason Zander, vice-président de groupe responsable de l’équipe Visual Studio chez Microsoft, a annoncé la bêta 1 de Visual Studio LightSwitch, une infrastructure de développement rapide pour générer des applications Silverlight MVVM (Model-View-ViewModel).

Les développeurs .NET ont appris avec surprise qu’ils ne pouvaient pas déployer les applications LightSwitch vers Windows Azure. La bêta 2, disponible publiquement avec une licence Go Live le 17 mars 2011, a permis le déploiement des applications de navigateur et de poste de travail vers le cloud, en sélectionnant les Host Application Services via l’option Windows Azure et en cliquant sur le bouton Publish.

Pour aller plus loin :

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Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 avril 2012