Les " référentiels " 
(ou gisements de données) d'entreprise ont toujours été un produit difficile à  
vendre. A leur niveau le plus élémentaire, ce sont des applications de bases de 
données contenant des métadonnées, c'est à  dire des données sur les données.
Dans le contexte des référentiels, le terme métadonnées désigne des informations 
sur les actifs informatiques d'une organisation, depuis les définitions de composants 
et les programmes COBOL jusqu'aux informations sur les data warehouses et les 
datamarts on-line de l'entreprise. Les référentiels contiennent aussi généralement 
des informations sur les schémas de base de données, les règles de gestion et 
les conventions de codage et de noms de l'entreprise. 
Il s'agit, en somme, d'une liste de ressources exhaustive, à  indexage croisé, 
un catalogue géant des ressources d'une organisation. Tel est l'objectif du référentiel 
d'entreprise, il ne faut donc pas s'étonner si on les appelle parfois dictionnaires 
ou encyclopédies de données.
Si cette description vous paraît trop abstraite, vous pouvez comparer le Registre 
à  un référentiel de tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur un système 
Windows.Vous êtes séduit par l'idée d'avoir un référentiel, mais, prudent, vous 
pensez qu'il est probablement pénible à  installer et à  maintenir ? Vous n'avez 
pas tort. Et nous revoici à  la case départ : les référentiels sont depuis toujours 
un produit difficile à  vendre. Toutefois ils font malgré tout un come-back et 
le moment est donc venu d'examiner ce qu'ils peuvent vous offrir.
Le marché actuel des référentiels est restreint et guère dynamique
Référentiels : la course au jackpot
Les référentiels ne sont pas une nouveauté. On peut les rapprocher des outils
CASE, surtout les grandioses upper CASE, qui étaient des projets pour le
développement d’entreprise. Souvent basés sur mainframes, ils s’adressaient à 
tous les stades du développement, de la modélisation et l’architecture de l’entreprise
à  la génération et à  la maintenance du code. 
Les outils dits lower CASE, au contraire, portaient plus étroitement sur
l’analyse des besoins, la conception de programmes et la génération de code.On
peut citer à  titre d’exemple d’outil upper CASE utilisant des référentiels le
produit IEF (Information Engineering Facility) de Texas Instruments (TI), ultérieurement
rebaptisé Composer by IEF et que Sterling Software a racheté en 1997 et rebaptisé
COOL:Gen. 
On peut également citer deux autres exemples de produits upper CASE utilisant
des référentiels : ADW (Application Development Workbench) de KnowledgeWare (également
acquis par Sterling Software) et COHESION de Digital Equipment.
Certains éditeurs d’outils ont conçu des référentiels pour stocker des informations
se rapportant à  un aspect particulier du processus de développement logiciel.
Ceux-ci peuvent contenir du code source, l’historique des versions, les règles
de gestion et des informations sur la gestion des projets. 
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