Fin mai, s’est tenue la dernière réunion du GUSS (Groupe des utilisateurs de SQL Server) à Paris. Cette rencontre trimestrielle, qui est toujours l’occasion d’échange d’informations techniques, a rencontré un très vif succès, puisque plus de 50 personnes étaient présentes dans la salle.
Cette réunion a mis à l’honneur un sujet d’actualité : le décisionnel ! D’abord un petit retour sur le « pourquoi » du décisionnel, avant de s’engouffrer au fur et à mesure dans son évolution et l’offre de Microsoft. Cette session – panorama découverte de la Business Intelligence avec SQL Server - fut animée par Arian Papillon, président du GUSS et Sébastien Madar, Mcnext / GUSS.
L’offre décisionnelle de Microsoft s’est fortement développée dès 1999.
Les objectifs : mieux piloter l’activité en disposant d’une information simple, ciblée, pertinente, disponible, synthétique et détaillée ; répondre aux contraintes qualité en fournissant des indicateurs ; enfin, rendre l’information accessible grâce à des accès variés et en permettant une certaine autonomie !
Quant à son évolution, on peut parler de 3 générations. La 1ère génération, avec SQL Server 7.0, offre OLAP Services, un nouvel ETL (DTS) et une nouvelle philosophie « le décisionnel pour tous ». La 2ème génération, avec SQL Server 2000, s’améliore : OLAP Services devient Analysis Services (ajout du datamining) et Reporting Services (add-on) est téléchargeable. Enfin, la 3ème génération, avec SQL Server 2005 dans un premier temps, offre une refonte d’Analysis Services, plus de datamining, une nouvel ETL : SSIS, Reporting Services intégré désormais à l’offre, un nouvel environnement de développement (Visual Studio 2005) et de nouveaux outils de restitution. Avec l’arrivée de SQL Server 2008, cette génération se modifie, on parle de « continuité et amélioration » de SQL Server 2005 avec une amélioration des outils et des performances pour SSAS, SSRS, et une nouvelle interface orientée utilisateur.
Le décisionnel s’installe donc en force ! La business intelligence s’adapte ainsi aux rôles et aux missions des collaborateurs (contributeurs, analystes, management). Chacun a droit d’avoir des indicateurs (alertes). Pour cela, le reporting structuré a sa place et représente 80% des besoins d’accès à l’information dans l’entreprise. Les rapports sont donc constitués selon des règles et formats prédéfinis.
Enfin, il faut permettre aux utilisateurs de concevoir eux-mêmes des rapports simples. La navigation dans les données n’est pas en reste, grâce à OLAP, et les mesures (quantité, CA, marges, délais..) sont ainsi croisées avec les paramètres clients, temps, produits, géographie. La datamining prend également toute sa valeur : ce processus d’analyse d’un grand volume de données pour en extraire les tendances ou corrélations avec les différents algorithmes est primordial ! Quant aux tableaux de bord et portail décisionnel, le choix s’affine et est bien réel (indicateurs de performances, plusieurs sources, ERP, CRM, OLTP…).
Concevoir une base de données dédiée à l’analyse est essentielle ! La base de données OLTP est mal adaptée à l’analyse, e
Réunion du GUSS : le décisionnel à l’honneur !

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