Sun annonce, lui aussi, son implication dans Linux. Mais son attitude est plus réservée puisqu'il reste absent, pour le moment, du laboratoire Open Source Development Lab. Derrière ces hésitations, se profile l'ombre de Solaris : en effet, l'adoption croissante de Linux pourrait mettre en cause la position de Solaris, ce
Sun : faire le lien entre Solaris et Linux
qui ne
devrait pas déplaire à certains acteurs tels qu’IBM.
Sun travaille au rapprochement entre Solaris et Linux, en particulier grâce à
la collaboration avec des universités. Certains composants de Solaris deviennent
des logiciels » open source « , par exemple NFS (Network File System). Sun a également
annoncé la livraison à X.org des technologies d’internationalisation de Solaris
dans le cadre du projet Linux Internationalization Initiative (LI18NUX). Une autre
ouverture de Solaris se fait par l’intermédiaire de lxrun, utilitaire qui permet
d’exécuter des applications Linux sous Solaris sur des plates-formes Intel.
En pratique, plusieurs distributions de Linux sont disponibles pour les plates-formes
UltraSPARC : Red Hat Linux, Caldera OpenLinux et Debian GNU/Linux. Pour favoriser
les solutions de stockage d’entreprises, Sun propose sous Linux sa famille T3
de piles de disques Sun StorEdge. Les produits Java ne pouvaient pas rester à
l’écart : la plate-forme Java 2 Enterprise Edition (J2EE technology) est disponible
sur Linux grâce à des accords avec SuSE, TurboLinux, MandrakeSoft et Caldera Systems.
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