Comme ce fut déjà le cas, nous devons reconsidérer les hypothèses de base sur lesquelles sont construites nos applications. Cette fois-ci, les applications sont limitées par les interfaces utilisateurs en mode texte, la structure procédurale et quelques hypothèses obsolètes du type : le clavier constitue la principale possibilité de
Tout est possible

saisir des données, un
environnement de traitement se compose d’un serveur principal unique, ou
encore les utilisateurs d’une application et non l’application elle-même,
disposent des compétences requises pour effectuer une tâche donnée.
Les
interfaces texte sont en train de disparaître, en même temps que l’idée
selon laquelle une seule interface peut faire l’affaire. Il n’y a pas si
longtemps de cela, je priais IBM de définir une stratégie de développement
d’applications graphiques. Peut-être cela est-il impossible. Aucune interface
particulière ne satisfait à l’ensemble des exigences d’une entreprise. La
nouvelle génération d’applications devra prendre simultanément en charge
plusieurs types d’interfaces utilisateurs : terminal, client/serveur,
navigateur, ordinateur de poche et autres systèmes à venir. Force est de
constater que la plupart des données introduites dans nos systèmes ne viennent
pas de la saisie au clavier par le personnel mais plutôt d’autres systèmes
et de sources extérieures telles que les clients et fournisseurs de
l’entreprise.
Actuellement,
nous devons présenter les données de plusieurs manières différentes : dans
des vues dynamiques définies par les utilisateurs, dans des catalogues électroniques,
dans des formulaires de suivi de commandes pour les clients et de suivi des
inventaires pour les fournisseurs, dans des interfaces de type navigateurs Web,
etc… Nous devons proposer ces différentes interfaces tout en minimisant les délais
et les surcoûts imputables à la réplication des données dans les
datawarehouses, les serveurs Web et les applications de workflow. De plus, nos
applications doivent proposer des outils de visualisation graphique, notifier
automatiquement les utilisateurs lorsque certains événements prédéfinis se
produisent, et incorporer des fonctions de type workflow pour anticiper et
fournir les informations requises par les utilisateurs pour effectuer leurs tâches.
Nous
ne pouvons pas continuer à supposer que des utilisateurs expérimentés se
servent de nos systèmes pour tirer pleinement profit de leurs compétences. Le
personnel des services de paye ne sait probablement plus calculer les retenues
à la source. De ce fait, les systèmes doivent aider les utilisateurs à
effectuer les tâches qu’ils ne maîtrisent pas. Il nous faut intégrer le
savoir-faire et les règles de l’entreprise ainsi que de l’intelligence dans
nos applications.
Les
applications doivent s’auto-contrôler et être structurées comme un ensemble
de pièces, agents et processus s’intégrant dans un ensemble de processus et
de systèmes plus grands sur lesquels nous développeurs n’avons que peu ou
pas de prise. Les systèmes intelligents seront l’une des caractéristiques de
la nouvelle génération des applications universelles.
Les systèmes intelligents
seront l’une des caractéristiques de la nouvelle génération des
applications universelles
La
programmation procédurale n’offre pas les outils nécessaires pour répondre
à ces objectifs. Les technologies orientées objet sont indispensables pour créer
de nouvelles architectures offrant la souplesse, l’évolutivité et
l’interconnexion nécessaires. La modularité ne suffit pas ; l’encapsulage
(qui apporte de l’intelligence aux applications en combinant les méthodes
avec les données) et le polymorphisme (qui apporte de la souplesse en
permettant à une méthode de fonctionner avec différents types de données)
sont essentiels. En bref, de nouvelles façons de concevoir les processus
d’entreprise et les applications les supportant sont obligatoires.
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