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Traiter les données stockées sur serveur

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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Exchange stocke les données de courriel dans des bases de données du serveur (ou des serveurs) Exchange. Ces bases de données sont sans doute le meilleur réceptacle pour le courriel, en particulier à cause du mécanisme de stockage à une seule instance qui existe dans chaque base de données (mais

pas entre bases de données). En général, les données qui se trouvent sur le serveur sont plus accessibles que celles des PST, au moins sous l’angle du management. L’information partagée est mieux stockée dans les bases de données de dossiers publics d’Exchange. Une machine Exchange Server 2003 ou Exchange 2000 Server peut contenir jusqu’à cinq bases de données dans un SG et peut avoir jusqu’à quatre SG. Soit jusqu’à 20 bases de données pour un serveur. Les règles de bonne pratique tirées de l’expérience préconisent de ne pas laisser les bases de données dépasser 40 Go chacune, afin que les sauvegardes – et, plus important encore, les restaurations – s’effectuent dans des limites de temps acceptables.

Les possibilités de stockage déterminent le nombre maximum d’utilisateurs actifs qu’un seul système Exchange peut servir. Les sous-systèmes de stockage Exchange doivent être capables de traiter la charge d’I/O en provenance de la population utilisatrice. Le guide Microsoft « Optimizing Storage for Exchange 2003 (http://www.microsoft.com/technet/ prodtechnol/exchange2003/library/optimizestorage.msp x) vous suggère de mettre en oeuvre un sous-système capable de fournir une moyenne d’environ 0,75 I/O par seconde par utilisateur actif. Pour la plupart des sous-systèmes – même ceux des plates-formes SAN haut de gamme – cette indication se traduit par un maximum pratique d’un peu moins de 4 000 utilisateurs actifs par serveur. Il faut préserver l’équilibre en matière de taille de base de données et de limites d’utilisateurs, en même temps que d’autres facteurs de performance (volumes de log de transaction, par exemple), lorsqu’on dimensionne les serveurs, alloue le stockage et fixe les limites des boîtes à lettres. La figure 1 montre un outil tableur classique qui me sert à calculer les besoins de stockage. Par exemple, on peut atteindre un quota disque de 200 Mo pour un serveur qui héberge environ 4 000 boîtes à lettres.

Outre les quotas de boîtes à lettres (que vous pouvez appliquer pour chaque base de données, ainsi que pour chaque utilisateur) pour gérer les données basées sur le serveur Exchange, vous pouvez utiliser la Stratégie de groupe pour configurer Exchange Mailbox Manager, pour qu’il détecte et supprime les anciens ou grands messages des boîtes à lettres des utilisateurs. Cette méthode permet de maîtriser les tailles des boîtes à lettres avant que les utilisateurs ne lisent le message tant redouté, mailbox quota exceeded. Si vous craignez les suppressions accidentelles, la fonction Deleted Items Recovery d’Exchange, quand elle est activée, permet aux utilisateurs de récupérer les messages même après vidage du dossier Deleted Items. Cette intéressante fonction administrative permet de combattre les erreurs utilisateur qui, sans cela, se traduiraient par de coûteuses opérations de restauration. Mais sachez que cela peut augmenter la taille des bases de données. L’expérience m’a démontré qu’une période de rétention d’éléments supprimés de juste 7 jours peut causer un gonflement de 10 à 30 % de la base de données.

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Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010