La tablette joue de sa compacité, son poids, son autonomie, et sa prise en main. Pour certains, il s’agira d’un outil complémentaire, mais dans certains cas elle peut remplacer les outils existants. Ce sont les besoins qui définissent la tablette.
Une tablette pour quels besoins ?

Dans une démarche projet, il faut tout d’abord définir les possibilités techniques de l’outil et proposer un catalogue au BI. En fonction des besoins recensés, il faut alors proposer des cas d’usage dans le cadre d’un POC avant de se lancer dans la démocratisation du produit à grande échelle dans l’entreprise.
• Cérémonie de vente : En restant mobile aux côtés de son client, on peut visualiser l’état des stocks, montrer les caractéristiques précises du produit, proposer au client de visualiser une vidéo de son produit, et effectuer le paiement sans passer par la caisse.
• Expérience client : Proposer une nouvelle approche de vente avec un outil auquel tout client peut s’identifier renforce la relation vendeur/client. On peut imaginer donner la tablette au client pour qu’il imagine son achat. Ex : Le client sait quelle voiture il veut acheter, mais la visualiser avec ses souhaits de couleur, finition, habillage, … est forcément un avantage.
• VIP : Assister à un séminaire d’une journée relève toujours du défi. Les utilisateurs ont tous leur ordinateur qu’ils utilisent pour suivre la présentation, consulter leurs mails, effectuer des modifications de dernière minute, prendre des notes… Le poste de travail est principalement utilisé comme visionneuse. La tablette répond à ce besoin « visionnage » et y ajoute le confort : autonomie d’une journée, compacité, légèreté, et simplicité.
• Représentants mobiles : Ces derniers allument et éteignent leur ordinateur en fonction de leurs rendez-vous clients (5 à 30 fois dans la journée). L’utilisation principale est le visionnage de documents, des simulations via un logiciel, passer une commande. Une tablette démarre en quelques secondes et peut répondre à ces besoins, tout en ayant une autonomie d’une journée.
En somme la tablette peut améliorer le quotidien des utilisateurs. Elle n’apporte pas de réelle révolution technologique mais offre aux usagers une nouvelle expérience qui saura séduire le BI.
Intégration dans l’écosystème existant
Aujourd’hui, les entreprises ont acquis une maturité face aux outils disponibles : poste de travail, téléphone mobile, imprimante, serveurs, et autres. La tablette doit être considérée comme un outil supplémentaire pour lequel il faudra adapter son infrastructure.
• Core modèle ou « master » : Chaque entreprise dispose de standards : politique de sécurité, déploiement, gestion de parc, surveillance… Les tablettes ne s’y intègrent pas pour le moment et nécessitent l’adjonction de plateformes supplémentaires. Par exemple, il n’existe pas de solution officielle pour créer un « master » tablette et le déployer de manière automatisée sur l’ensemble de la flotte. Il est difficilement concevable de proposer du « zero touch » ou « lite touch » pour le déploiement d’un poste de travail sous Windows 7 (entre 0 et 5 minutes de configuration de la part du technicien) alors qu’il faut entre 10 et 30 minutes pour paramétrer une tablette selon les besoins.
• Déploiement d’applications : Télécharger une application payante sur une tablette est simple. En revanche déployer une application payante sur toute la flotte est un véritable challenge. Android ne propose pas d’achat en lots. Apple commence à proposer son Entreprise Store dans certains pays mais avec de fortes contraintes associées.
• Helpdesk : Les incidents de niveau 1 ou 2 peuvent être résolus par téléphone ou en prenant la main à distance sur le poste de l’utilisateur. La prise de main à distance sur une tablette reste anecdotique.
Il faut savoir répondre aux besoins et souhaits du business en respectant les contraintes techniques si l’on souhaite réussir son projet tablette. Si les outils traditionnels offrent une certaine souplesse, sortir des cadres standards avec les tablettes résulte dans de nombreuses complications voir points de blocage.
Téléchargez cette ressource

Rapport Forrester sur les services de réponse aux incidents de cybersécurité
Dans ce rapport, basé sur 25 critères, Forrester Consulting passe au crible les 14 principaux fournisseurs de services de réponse aux incidents de cybersécurité du marché. Cette analyse complète permet aux professionnels de la sécurité et de la gestion des risques d’évaluer et de sélectionner les solutions les plus adaptées à leurs besoins.
Les articles les plus consultés
Les plus consultés sur iTPro.fr
- L’IA et le Web ouvert : entre prédation et cohabitation, l’heure du choix
- Souveraineté numérique : après les mots, place aux actes
- La cybersécurité, c’est le rôle de tous !
- DORA : quels impacts après les six premiers mois de mise en conformité sur le terrain ?
- Cybersécurité : le secteur de la santé toujours au défi de la sécurité des e-mails
