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Les moteurs de l’innovation cloud

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 10 novembre 2011
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Le cloud computing, a donc depuis plusieurs mois pris une part de plus en plus conséquente dans le quotidien des décideurs IT, poussés par les mastodontes de l’édition ou des fournisseurs d’accès et de services (Google, Microsoft, Amazon…), et l’offre de service devient de plus en plus attractive mais également pléthorique …

Les moteurs de l’innovation cloud

Il y a bien évidemment plusieurs raisons à cette éclosion. La première concerne cette volonté ardue de maîtriser à la fois les coûts d’exploitation de son infrastructure et de disposer à un moment T de la puissance nécessaire (et pas plus) pour faire fonctionner son environnement.

Le concept de « consommer » les ressources nécessaires prend alors tout son sens : être capable de fournir à ses utilisateurs ou clients une infrastructure ou un service (logiciel, plateforme) de manière simple et ludique et qui s’adapte parfaitement aux besoins sans gaspi…une douce utopie…

Car sur le papier, même si le concept paraît séduisant, les embûches sont nombreuses et peuvent rendre cette technologie, aussi attrayante soit-elle, sans avenir. Le premier d’entre eux, la compréhension par les décideurs. En effet, alors que depuis le début de cet article je vante les mérites du cloud computing, je n’ai pas encore (volontairement) expliqué ce que cela signifiait réellement d’un point de vue technique. Et le problème se situe bien là, comment démontrer que cette technologie est révolutionnaire sans en démontrer les mécanismes et le fonctionnement ?

Le cloud, est donc avant tout basé sur le concept de ressources partagées, et ce, peu importe leur localisation géographique. A la différence d’une mutualisation « simpliste » des ressources s’ajoute également le concept de Cloud public et Cloud privé.

Le cloud public ou externe, est en théorie l’apanage des sociétés d’hébergement, capables de mettre à disposition des ressources pour l’infrastructure hébergée de leur client, le cloud privé (ou interne) offre quant à lui la possibilité au sein d’une même entreprise de mutualiser les ressources présentes sur différents sites. Prenons l’exemple d’une société disposant de 2 centres de données (la plupart du temps pour des raisons de scénario de reprises d’activité), celles-ci seront alors capables d’équilibrer la charge en production entre ces différents sites et conserver cette possibilité de bascule intégrale vers l’un ou l’autre en cas de sinistre.

Une « intelligence » logicielle est alors chargée de détecter l’ensemble des ressources matérielles disponibles sur un périmètre donné et d’affecter les ressources aux environnements qui les sollicitent ; on parle alors de « cloud computing operating system (CCOs) ». Attention tout de même à ne pas croire qu’un système pourra être disloqué sur différents sites (un CPU par ci, de la mémoire par là) car en vérité peu de systèmes tolèreraient ce type de fonctionnement et il deviendrait alors très compliqué de maîtriser la maintenance ou le retour arrière de ces systèmes.

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Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 10 novembre 2011