Nous avions déjà rencontré Scality lors du précédent IT Press Tour.
Scality supporte toutes les structures traditionnelles de fichiers

Scality venait alors de lever 22 millions de dollars
L’entreprise française installée à San Francisco a depuis lancé une nouvelle version de Ring, sa technologie de stockage objet. Parmi les évolutions majeures de cette version 4.2, le support de NFS v.3. « Le stockage Scality supporte aujourd’hui toutes les structures traditionnelles de fichiers, que ce soit du NFS, du CIFS ou du FTP, explique Jérôme Lecat, CEO de la société. Et en même temps, il est compatible objet et Hadoop ».
De quoi séduire un public plus large. Scality a, dans un premier temps, ciblé les gros opérateurs et acteurs du web. L’entreprise souhaite aujourd’hui également s’adresser aux grandes entreprises dans les secteurs de l’énergie, de la finance, des médias et, plus généralement, à toutes celles ayant des besoins de stockage supérieurs au Pétaoctet. Sept des vingt plus grands établissements bancaires du monde sont actuellement en train d’étudier l’offre Scality.

Bien que la société reste française, Jérôme Lecat dirige Scality depuis San Francisco.
La société, lancée en 2010, compte donc bien poursuivre son ascension, alors qu’IDC vient de la placer parmi les leaders sur le marché du stockage objet. La croissance est au rendez-vous, les 22 millions de dollars levés en juin dernier sont toujours en banque et les équipes se renforcent elles aussi. Philippe Mechanick a rejoint Scality il y a quelques semaines en tant que CFO et Ron Weissman assure temporairement la Direction marketing.
Côté développement, le travail est toujours réalisé en France, où les coûts sont « deux fois moins élevés que dans la Silicon Valley », assure Jérôme Lecat. Scality espère désormais passer rapidement la barre des cents millions de dollars de chiffre d’affaires.
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