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En route vers Exchange 2010, upgrade

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 03 novembre 2010
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Si l’on comptabilise tous ces délais possibles, la synchronisation des plages libres et occupées fonctionne, mais l’information de disponibilité visualisée par l’organisateur d’une réunion peut être périmée car datant de plusieurs heures.

  • Un autre inconvénient en ce qui concerne le fonctionnement basé sur les dossiers publics est

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qu’il faut mettre en place cette synchronisation avec chaque organisation distante avec laquelle vous souhaitez établir des échanges. Tant qu’il n’y en a que 2 ou 3, c’est gérable, mais quand cela dépasse la dizaine, la mise en place et la maintenance commencent à être fastidieuses.

  • Enfin, jusqu’à Exchange 2007, comme nous venons de le voir, tous ces échanges sont basés sur les dossiers publics. Or, les dossiers publics systèmes sont voués à disparaître surtout si l’entreprise n’utilise plus qu’Outlook 2007 ou Outlook 2010.
  • Exchange 2010 règle l’ensemble de ces problèmes de délai de réplication, de mise en oeuvre. La phase de configuration la plus compliquée ne se fait qu’une seule fois. Ensuite, pour chaque organisation partenaire, la configuration est très rapide. En ce qui concerne la validité des informations visualisées, ces informations ne sont plus basées sur les dossiers publics mais sur une interrogation en temps réel des agendas stockés dans les boîtes aux lettres des utilisateurs.

    – Contenu d’agenda

    La fonctionnalité de fédération d’Exchange 2010 permet de partager le contenu des agendas entre les utilisateurs de deux organisations Exchange exactement comme si les utilisateurs étaient hébergés dans la même messagerie. Les deux agendas (ou plus) pourront être visualisés simultanément au moyen d’Outlook ou d’OWA.

    La fédération permet également, en plus du partage d’informations, de suivre le cheminement des messages de l’émetteur jusqu’au destinataire, y compris dans l’organisation distante. Ce suivi peut être effectué aussi bien par les administrateurs Exchange avec la MMC, que par les utilisateurs avec le client OWA.

    Comment ça marche ?

    La fédération fonctionne sur le principe d’un enregistrement de l’organisation Exchange chez un tiers de confiance. Aucune information privée n’est échangée avec ce tiers de confiance. Ce tiers, hébergé par Microsoft, s’appelle MFG (Microsoft Federation Gateway). Pour s’y enregistrer, il suffit de disposer d’un certificat public valide. Les autorités de certification compatibles avec la MFG sont VeriSign, Entrust, GoDaddy et Network Solutions.

    L’enregistrement de l’organisation Exchange à la MFG ne se fait qu’une seule fois quel que soit le nombre de partenaires avec lesquels vous souhaitez partager des informations. Une fois l’organisation enregistrée sur la MFG, l’administrateur de messagerie doit déclarer chaque organisation partenaire et définir le niveau d’information à partager avec chacune d’entre elles (cette configuration se fait au niveau des propriétés du sommet de l’organisation, dans la MMC Exchange). Par exemple, l’administrateur peut choisir de ne partager que les plages libres et occupées avec un partenaire, et le contenu des calendriers avec un autre. Dans le cas du partage des plages libres et occupées, elles seront visibles pour l’ensemble des utilisateurs de chacune des organisations. Par contre, si l’administrateur autorise le partage du contenu des calendriers, charge ensuite à chaque utilisateur d’en faire le partage avec un ou plusieurs utilisateurs de l’autre organisation pour préserver la confidentialité des informations. Par défaut, même si l’administrateur a autorisé le partage du contenu des calendriers, aucun agenda n’est visible par les utilisateurs de l’organisation partenaire.

    Conclusion

    La partie 1 de cette série consacrée à Exchange 2010 avait mise en avant les profonds changements portant sur le stockage et la haute disponibilité, qui étaient les deux points permettant une économie importante sur le coût de l’infrastructure de messagerie. Cette seconde partie met en avant des évolutions portant sur les autres rôles (UM, CAS et HUB) avec, s’il ne fallait retenir qu’un point pour chaque rôle, nous garderions UM = « speech to text », CAS = fédération et HUB = redondance de routage.

    Dans deux mois, nous conclurons cette série en abordant des fonctionnalités serveurs qui ne sont pas directement reliées à un rôle mais orientées utilisateurs et administrateurs.
     

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