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Déployer des applications d’entreprise sur les smartphones

Mobilité - Par Eric Samson - Publié le 29 novembre 2010
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Eric Samson est Product Marketing Manager chez Convertigo.

Ils fournit un éclairage sur la mobilité dans les entreprises grâce au développement des smartphones.

Déployer des applications d’entreprise sur les smartphones

Clients, consommateurs, partenaires et collaborateurs sont plus mobiles que jamais ; ils souhaitent désormais accéder instantanément à des applications Web, partout et tout le temps. La multiplication du type de mobiles disponibles sur le marché peut très vite se transformer en un véritable casse-tête pour les équipes informatiques qui doivent concevoir autant d’interfaces qu’il existe d’appareils différents. Tablettes, ordinateurs portables, mini PC et autres téléphones mobiles continuent à se développer et imposent toujours plus de contraintes au système d’information en termes de déploiement. Parmi les mobiles qui ne cessent de voir le jour, les smartphones sont rapidement devenus le standard et connaissent depuis 2008 un formidable développement. Ils méritent d’être qualifiés de « smart » (intelligent), car, outre leurs fonctions purement téléphoniques, ils disposent d’un système d’exploitation permettant d’exécuter un navigateur Web évolué, ainsi que d’applications installées en local.

Comment l’entreprise peut-elle garder le rythme dans cette course technologique ? Avec l’essor des smartphones, il est possible de développer ses avantages concurrentiels en mettant à disposition des clients et employés une nouvelle génération d’applications d’entreprise mobiles.

Le monde de l’entreprise repose sur d’applications, très globales ou au contraire hyper spécialisées, qui sont au cœur de l’activité et du fonctionnement des métiers. Souvent résultats de centaines d’années de travail, elles représentent désormais un véritable actif qu’il est crucial de valoriser et d’optimiser. Longtemps réduit à un très petit nombre d’applications au bénéfice d’un petit nombre d’utilisateurs, le mobile est aujourd’hui un moyen parfait pour étendre l’utilisation des applications existantes.

Le monde du mobile n’est pas celui du Web. Le Web s’est construit comme un canal très intégré présentant peu de passerelles avec d’autres canaux. L’utilisateur communique, effectue ses recherches, génère des contenus ou effectue des achats sans jamais quitter son navigateur. Le mobile est tout autre : c’est un canal de push/pull en quasi temps-réel. Un utilisateur peut, par exemple, recevoir une demande d’achat par SMS, se rendre sur une application permettant de vérifier les stocks, confirmer la commande par un email et recevoir enfin une confirmation par un message vocal. Ces capacités d’interactions et de rapidité vont de pair avec le caractère très personnel et intrinsèquement nomade du mobile. Avec le courrier on se présente à la réception, avec l’email on passe la porte du bureau, avec le mobile on est dans la poche. Cette proximité répond parfaitement au besoin d’urgence, d’impulsivité, quand aucun accès rapide à un PC muni d’Internet n’est possible, quand l’action se fait pressante ou quand aucun support physique ou humain n’est disponible.

Le Web s’est construit sur des standards, aussi bien pour les terminaux eux-mêmes que pour les navigateurs (W3C, SOAP, etc.) qui permettent de bénéficier d’une puissante facilité de déploiement. Le mobile est tout autre : c’est un support particulièrement hétérogène, aux caractéristiques très disparates, mais qui permet de bénéficier de nombreuses avancées technologique telles que le GPS, ou l’appareil phot. Se déployer sur le mobile est donc un savant compromis entre contournement des contraintes (usages, techniques…) et maximisation des opportunités. Cela passe principalement par :

– Offrir des services pouvant se déployer sur le plus grand nombre de smartphones
– Concevoir des interfaces et une ergonomie spécifiques
– Exploiter les fonctions avancées des smartphones

Dans 90 % des cas, les applications Web n’ont pas été conçues dans le but de communiquer avec d’autres applications et encore moins d’être exploitées par d’autres interfaces utilisateurs, tel un smartphone. Il est fort probable que l’interface des applications professionnelles soit figée dans le code d’un langage de programmation spécifique. En COBOL par exemple, s’il s’agit d’une application patrimoniale, ou en J2EE, .NET, CGI, PHP ou toute autre technologie reposant sur un environnement HTML / Ajax, s’il s’agit d’une application Web. Dans tous les cas, un smartphone ne peut pas utiliser ce code en l’état. Cette limitation est principalement due à la taille de l’écran et à la façon dont l’utilisateur interagit avec l’application, que ce soit à l’aide des touches ou de l’écran tactile de l’appareil. Les images, champs, boutons, tableaux, zones de liste déroulante et menus doivent être soit complètement repensés, soit adaptés selon les objectifs. Les informations devront être réorganisées afin de garantir à l’utilisateur de smartphone une navigation de qualité. Les principaux sites Web et applications professionnelles sont le plus souvent étroitement liés à leur interface utilisateur. Par conséquent, la programmation d’une nouvelle interface sous-entend un lourd et coûteux effort de redéveloppement des processus et de la logique métier.

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Mobilité - Par Eric Samson - Publié le 29 novembre 2010