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Comment répondre aux exigences numériques ?

Enjeux IT - Par Sabine Terrey - Publié le 02 mai 2017
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La course aux compétences pour réussir la transformation numérique s’accélère ! Comment mesurer le degré de préparation actuel et futur des Directions informatiques et surtout évaluer le degré de réactivité et d’agilité de l’entreprise ?

Comment répondre aux exigences numériques ?

Un seuil critique pour répondre aux exigences numériques 

Savoir si les équipes sont prêtes pour accompagner la transformation digitale de l’entreprise est une des étapes de base. Mais, cela ne s’arrête pas là. Encore faut-il pouvoir répondre rapidement aux exigences numériques qui ne cessent d’augmenter et aux technologies en perpétuel changement. L’Allemagne est en tête, suivie des Etats-Unis, mais le Royaume-Uni est en retard …

Le climat politique actuel ne facilite pas l’embauche de collaborateurs possédant les compétences requises (43%). Aux États-Unis et en Australie, on passe à 52 % et 54 % respectivement.

Il ne faut pas attendre : les organisations réactives, qui amélioreront, renouvelleront dès à présent les compétences et s’engageront vers des formations complémentaires, vont disposer d’un avantage concurrentiel indéniable. Le manque de talents disponibles (54%) et l’incapacité à mettre en œuvre de nouvelles technologies (63%) constituent deux grandes préoccupations. L’alerte est lancée quant au déficit de compétences technologiques.

Répondre aux exigences numériques  : 5 indices d’un manque de compétences

Un service informatique agile est perçu comme essentiel à l’innovation, 91% le confirment, et contribue à la lancée « croissance » de l’entreprise.

Mais, gardons en mémoire que le manque d’accès aux ressources empêche l’implémentation efficace de nouvelles technologies, entraine l’insatisfaction des collaborateurs et la perte de parts de marché.

Voici 5 indices qui peuvent nuire à la poursuite du business dans de bonnes conditions.

– 1 – La pénurie de compétences

54% s’attendent à faire face à un manque de personnel à recruter dans les 12 prochains mois.

– 2 – Les compétences dépassées et le délai pour intégrer de nouvelles compétences

Les compétences dépassées empêcheront les décideurs informatiques de répondre aux besoins de l’entreprise. Les participants planifient la plupart des domaines de l’entreprise deux ans à l’avance, le recrutement n’est toujours planifié qu’un an à l’avance au maximum

– 3 – Le manque d’investissement et de formation

L’insuffisance des budgets et du temps de formation empêchent les services informatiques de développer les compétences (60 % et 50 % respectivement en Australie, mais 37 % et 30 % en Allemagne). Seulement trois heures sont allouées par semaine au niveau global à l’apprentissage et au perfectionnement des compétences

– 4 – L’engagement insuffisant de la direction

La direction doit s’engager pour les formations, le développement des compétences des collaborateurs mais veiller aussi à ce que l’amélioration des compétences et la formation soient alignées avec d’autres domaines de la planification métier. L’acquisition de nouvelles compétences n’est pas perçue comme importante aux yeux de la direction, pour 44%

– 5 – Le manque d’intérêt pour l’Intelligence Artificielle

L’environnement technologique changeant doit pousser les équipes IT à miser sur les opportunités de l’intelligence artificielle (IA) et les domaines de l’Internet des objets. L’IA pourrait remplacer un certain nombre de tâches informatiques, et modifier la manière de travailler, puisque l’IA se substitue déjà notamment à l’assistance bureautique, l’analyse de données, les tests de logiciels, l’architecture système, l’ingénierie réseau. Le développement des compétences liées à l’IA va garantir un rôle à l’avenir (56%).

Les spécificités françaises

Un petit mot sur la France. La « localisation géographique » du personnel informatique hautement qualifié est une préoccupation (52%), tout comme le départ du personnel d’autres services a des répercussions importantes sur l’organisation (62%).

Autres préoccupations : l’infrastructure actuelle du service (27%) et les limites de la technologie existante (25%), mais seulement 9% pour le manque de compétences.

30% des membres du conseil d’administration voient le processus d’acquisition de connaissances et de compétences comme un coût (57% dans le monde).

Si l’IA est la compétence critique en France et en Australie, la sécurité de l’Internet des objets est la compétence la plus appréciée en Allemagne. L’IA serait la technologie ayant le plus grand impact sur le rôle du département informatique au cours des 10 prochaines années (68% en France vs 45% dans le monde).

Etude Brocade (États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Australie et à Singapour)

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