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GDPR et Cloud ne font pas bon ménage

Cloud - Par iTPro.fr - Publié le 26 septembre 2017
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Si l’adoption du Cloud présente un intérêt pour les entreprises, les défis sécurité restent nombreux. Les services Cloud ne sont pas prêts pour la GDPR, on remarque une faible évolution de l’état de préparation à la future réglementation européenne sur la protection des données.

GDPR et Cloud ne font pas bon ménage

GDPR : où est le contrôle de l’usage du cloud ?

Mai 2018, l’échéance se rapproche pour la mise en conformité avec la GDPR (General Data Protection Regulation) ou RGPD (réglementation européenne sur la protection des données).

Après observation, 3/4 des services Cloud de disposent pas des compétences pour assurer cette conformité.

Les services Cloud en détail

Relevons sur les indicateurs du trimestre :

– le nombre moyen de services cloud par entreprise a reculé de 2,9 % (1022 contre 1053 au trimestre précédent).

– le secteur industriel a la moyenne la plus élevée (1370), suivi du secteur de la santé et des biosciences (1340), des services financiers, banque et assurance (1175), et de la distribution, restauration, hôtellerie.

– les services technologiques et informatiques chutent (772)

Côté catégorie, les chiffres sur le nombre moyen de services sont inquiétants :

– les applications des ressources humaines (109) détiennent des données sensibles et personnelles : 95% ne sont pas conformes à la GDPR

– les applications de travail collaboratif augmentent (85) : 85% ne sont pas conformes

– les applications finance/comptabilité (59) ne sont pas conformes à hauteur de 94%

– les applications de productivité diminuent  (33) : 75% ne sont pas conformes

Backdoors, ransomwares et adwares ….

La tendance à dissuader les utilisateurs de recourir à des applications non approuvées par l’IT s’enclenche, mais parmi les services cloud, 24,6 % seulement ont un degré de préparation au GDPR jugé « élevé » (lieu de stockage des données, niveau de cryptage, spécificités de l’accord relatif à leur traitement).

Les backdoors constituent le grand danger, soit 27,4 % des détections. Viennent ensuite les ransomwares (8,6 %), les adwares (8,1 %), les scripts JavaScript (7,2 %), les malwares Mac (7,2 %), les macros Microsoft Office (5,9 %) et les exploitations de failles PDF (2,7 %).

Etude Netskope septembre 2017

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