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L’optimisation des bases Exchange et la défragmentation

Mobilité - Par Thierry Deman - Publié le 24 juin 2010
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Sur de nombreux serveurs Exchange, dès que l’installation est terminée, on n’a l’impression que Exchange fonctionne tout seul. C’est souvent au moment du premier dysfonctionnement que l’on se rend compte qu’il faut adapter son fonctionnement. Dans les anciennes versions d’Exchange, une des causes les plus courantes d’arrêt d’un serveur Exchange était la banque privée qui arrivait à la taille maximale autorisée (16 Go) sur une version standard.

Ce problème n’existe plus du tout avec Exchange 2007. En revanche, Exchange 2007 n’échappe pas à l’autre cause très classique d’arrêt, le manque de place. Ceci est très souvent lié à un problème de configuration de sauvegarde et d’espace réservé aux fichiers de logs. Il est donc très important de surveiller et d’optimiser le fonctionnement des bases Exchange. Lorsque cela n’a pas été prévu, le temps de remise en route (RTO) d’une base Exchange dépasse très souvent la qualité de service (SLA) demandée. La gestion des banques d’information Exchange commence donc par une préparation correcte des espaces disques à utiliser.

Après une installation manuelle classique, la première opération consiste à déplacer les banques d’information et les logs pour leur faire quitter le disque système. Idéalement, un disque ou une partition (formatée en block de 64K) sera réservé pour chaque banque d’information. Exchange 2007 est revenu à un fichier de base unique de type EDB. Le fichier STM n’existe plus.

Par ailleurs, il est très important de placer les fichiers logs correspondant au groupe de stockage de cette banque sur un disque ou une partition différente. En effet, les fichiers de logs sont écrits séquentiellement, puis supprimés au moment de la sauvegarde. Les lectures et écritures dans la banque d’information sont aléatoires, la croissance étant de la base étant généralement assez régulière. Lorsque les logs et la base se situent dans la même partition, il se produit une fragmentation systématique de la base provoquée par les trous laissés par les fichiers logs !

Les fichiers logs sont généralement placés sur des unités disques configurés en RAID1, plus pour la sécurité que pour la rapidité. L’espace réservé aux logs (quotidiens) doit correspondre à environ 15 à 20% de la taille des bases. Selon l’activité, plus ou moins commerciale, ou liée à la messagerie, cette proportion pourra être augmentée.

Les bases sont généralement placées sur des unités configurées en RAID5 qui s’adapte bien aux écritures aléatoires. Le système et les fichiers binaires d’Exchange se trouveront préférablement sur un disque ou une partition différente. Pour les utilisateurs de SAN ou de périphériques SCSI, il est conseillé d’utiliser des LUNs différents pour chaque volume ! L’utilisation de plusieurs partitions sur un même disque ou sur une même unité logique est aussi préférable !

A noter que l’indexation d’une base représente environ 5% de la taille de la base, l’index étant généralement placé sur le même volume que la base elle-même.

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Mobilité - Par Thierry Deman - Publié le 24 juin 2010