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L’évolution des pratiques et des mentalités

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 21 mars 2011
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Lorsque Microsoft examine l’usage de ses produits, et notamment la sauvegarde Exchange, le constat suivant est fait :

• La sauvegarde de la messagerie est longue (créneau horaire, multi-sites)
Chez certains clients, les sauvegardes complètes souvent préférées par les administrateurs deviennent impossibles à

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réaliser dans le temps imparti.

• Elle coûte cher : Les logiciels de sauvegarde, le matériel spécifique et le support de stockage reviennent généralement 2 fois plus chers que la messagerie elle-même.

• Elle est (très) rarement utilisée : les contraintes de restauration, l’espace disque nécessaire, la complexité des procédures, les risques d’erreurs de manipulation, le temps passé. Par ailleurs, dans de nombreux cas, l’utilisateur peut récupérer lui-même l’élément supprimé à partir de l’outil de récupération des éléments supprimés de l’utilisateur, l’administrateur peut réexpédier le message à partir de la fonctionnalité « Dumpster ».

En résumé, la sauvegarde ne sert donc qu’à se prémunir d’un crash « complet » des serveurs nécessitant le rechargement de la totalité des informations.

Pour ces différentes raisons, et parce qu’il est maintenant facile de se prémunir de risques majeurs au niveau des disques et des serveurs grâce à Exchange 2010 et les DAGs, Microsoft propose carrément de ne plus sauvegarder la messagerie Exchange, ce qui peut sembler audacieux. Mais, les risques majeurs sont couverts par les DAGs qui permettent jusqu’à 16 copies sur 16 serveurs différents d’une même banque. Les risques mineurs sont couverts par une augmentation de la période de conservation des éléments supprimés (par exemple, 3 mois au niveau du système), une augmentation de la durée de conservation des messages entrants/sortants au niveau du rôle HUB et un système d’archivage. Par ailleurs, depuis Outlook 2007, en cas de crash d’un serveur et reconfiguration d’une boîte vide, les données sont alors resynchronisées depuis la copie locale (OST) de la boîte, ce qui en fait l’équivalent d’une copie supplémentaire.

Par ailleurs, les solutions d’archivage et de recherche deviennent de plus en plus courantes. Exchange 2010 facilite donc maintenant le stockage et la recherche, et un premier niveau d’archivage qui peut suffir à de nombreuses entreprises. L’intégration ou la réintégration des fichiers d’archivage permet de centraliser ce type d’information ainsi que sa recherche. De nouveaux outils spécialisés sont maintenant fournis pour autoriser et aider les personnes habilitées à réaliser des recherches dans les banques d’informations qui deviennent maintenant des bases de « connaissance ».

Les prochaines évolutions du logiciel Exchange dépendront fortement de la technologie Azure et de l’engouement pour la philosophie « Cloud Computing ». Microsoft fournit maintenant une passerelle simple entre l’informatique locale et l’informatique hébergée. Bien entendu, des améliorations sont toujours possibles et même attendues.

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