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La nouvelle ère de l’entreprise mobile 3.0

Mobilité - Par Alain Colombo - Publié le 14 octobre 2013
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Nous sommes tous en recherche d’une plus grande mobilité.

La nouvelle ère de l’entreprise mobile 3.0

Consulter nos emails, prendre des notes, consulter des documents, présenter, faire signer…Où que nous soyons, c’est devenu une nécessité. La notion d’« espace » a changé ; ce phénomène, couplé au facteur « temps », accroît considérablement nos besoins en mobilité. Peu importe le lieu où nous sommes, le moment de la journée, et les plateformes sollicitées pour accéder aux données : l’immédiateté et la sécurité sont devenues omniprésentes.

La nouvelle ère de l’entreprise mobile 3.0

En entreprise, nous avons plusieurs types de mobilité : la mobilité professionnelle externe (un employé se déplaçant chez le client) ; la mobilité interne (l’employé itinérant sur plusieurs sites de l’entreprise) ; et la mobilité intra-campus (l’employé mobile au sein même des locaux). Chacune de ces mobilités engendre des besoins spécifiques pour exécuter les processus de l’entreprise, et favorise le déploiement de méthodes de travail plus personnelles.

Existe-t-il réellement un outil adapté à l’ensemble de ces situations ?

La mobilité externe à l’entreprise a beaucoup évolué avec l’avènement des ordinateurs portables, puis des smartphones, moins encombrants, plus légers, plus maniables. Pour les cols blancs, Apple a été le chef de file de cette nouvelle ère, mais ses terminaux sont hétérogènes vis-à-vis des parcs existants, et introduisent une vraie rupture dans la gestion des parcs matériels.

Les smartphones, au confort de lecture et de travail limités, et les ordinateurs portables, encombrants pour certaines tâches, ne s’adaptent que partiellement aux exigences de travail en situation de mobilité. Puis sont apparues les tablettes : plus maniables, possédant une bonne autonomie, apportant un meilleur confort, notamment pour les cas où l’utilisateur ne peut poser aisément son terminal. Elles permettent d’utiliser facilement des applications bureautiques et d’accéder aux données, pour peu que les outils de transfert (public ou d’entreprise) soient à disposition.

Le marché de l’entreprise semble organisé autour de la mobilité externe

Or, aujourd’hui, 80% des déplacements professionnels sont internes à l’entreprise. Force est de constater que le parc informatique ne reflète pas complètement cette réalité. 40% seulement des entreprises ‘multi-site’ que nous rencontrons mènent une vraie réflexion autour des équipements mobiles. Et si la partie matérielle semble être en bonne voie, c’est au prix d’une duplication des données entre les environnements PC d’une part, et « tablette-smartphone » d’autre part.

« L’utilisateur augmenté » (collaborateur mobile requérant un accès rapide, simple et sécurisé au système d’information) dispose-t-il de la solution idéale ? Apparemment pas. Il doit encore faire face aux difficultés d’accès aux données : peu fluides entre les différents types de postes de travail qui ne sont pas toujours reliés aux outils mobiles de l’entreprise. Lorsqu’ils le sont, les barrières de compatibilité et de sécurité perdurent.

La convergence PC – tablettes apparaît donc indispensable. Les avancées technologiques récentes montrent qu’elle est possible. Nous assistons actuellement à l’émergence d’outils hybrides, entre tablettes et PC portables, transformables, offrant les mêmes possibilités que l’environnement PC. Pourtant, les ventes aux entreprises de ces outils rencontrent un succès en demi-teinte.

Le stade 3.0 de l’appareil mobile est-il un prérequis à la généralisation de l’informatique mobile ? Un hybride regroupant le meilleur de toutes les capacités d’un ordinateur et d’une tablette, ne nécessitant pas de nouvelles licences, ne complexifiant pas la gestion des parcs de terminaux, et offrant un accès aux données transparent, avec des outils bureautiques adaptés ?

La réflexion centrée sur le terminal peut-elle être féconde avec des cycles produits de 6 à 18 mois et un foisonnement d’OS alors que l’environnement de travail requiert une stabilité sur plusieurs années ? Je ne le pense pas.

Je crois que la mobilité 3.0 n’est aujourd’hui envisageable que par un changement de paradigme : faire basculer la réflexion des terminaux vers les données et outils ; réfléchir « environnement de travail », et non plus « poste de travail ». La notion émergente d’un espace de travail unifié, accessible à distance depuis tout terminal adapté au besoin du moment, est aujourd’hui une réalité. Tous les outils existent pour concevoir l’espace de travail  « as a service » (WasS / Workspace as a Service), sur le même modèle que le mode applicatif, si prisé pour sa flexibilité des coûts via un paiement à l’usage (Opex versus Capex). Cette approche se concentre sur l’accessibilité personnalisée aux données et aux applications (et non sur le terminal), et permet de traiter la plupart des inconvénients liés à la démultiplication des appareils en mettant à disposition une seule et même interface accessible à travers les infrastructures existantes.

Pour les entreprises qui la déploient activement, cette approche nouvelle de la mobilité les placera en tête des organisations innovantes bénéficiant de tous les gains de productivité offerts par la mobilité 3.0, tant au niveau des métiers que de la DSI.

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