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Programmation puissante grâce aux scripts shell

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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  Toutes les variantes d'Unix, Linux compris, utilisent C comme langage par défaut. En fait, n'importe quel système d'exploitation Unix comporte toujours un compilateur C. Cependant, avec les applications Internet modernes, on se passera facilement du compilateur C. On sera parfois amené à  exécuter des compilations C automatisées en cas de

téléchargement de produits et d’utilitaires qui fournissent du code source C dépourvu de « binaires », mais cela devient rare. Aujourd’hui, la plupart des packages de programmes Linux incluent les binaires pour les processeurs Intel.

  Les scripts shell peuvent servir à  la programmation Linux. Ce sont des fichiers exécutables de commandes Unix standard et des structures de programmation shell spéciales (if-thenelse, while, par exemple) permettant une exécution structurée. A l’instar de CL, les scripts shell sont le liant qui connecte des programmes pour construire des applications. Linux (et Unix en général) supporte un grand nombre de langages de programmation shell similaires mais uniques. Le langage shell le plus courant s’appelle simplement sh, mais on trouve aussi bsh (Bourne shell), bash (Bourne Again shell), ksh (Korn shell) et une multitude de variantes moins connues mais néanmoins largement utilisées. Il n’est pas nécessaire de compiler les scripts shell, car ils sont interprétés par le même programme qui interprète les commandes entrées au clavier. La programmation shell est agréable et, à  certains égards, plus puissante que CL.

  Chaque fois qu’on se connecte (log on) à  Linux, un shell est invoqué pour interpréter les commandes tapées au clavier. Ce shell recherche dans le répertoire home, un fichier caché contenant des commandes d’initialisation qui, entre autres choses, définissent la valeur initiale de l’environnement $PATH. Le fichier caché pour le shell bash, par exemple, est .bashrc (Bourne Again shell run commands). Le point au début du nom du fichier rend celuici invisible aux commandes de routine, mais on peut utiliser la commande ls avec l’option -a (all) pour afficher les fichiers cachés se trouvant dans un listing de répertoire.

  On peut ajouter des chaînes append à  la fin de la variable $PATH. Par exemple, l’instruction PATH=$PATH:/some/other/path signifie « définir la variable $PATH à  sa valeur courante en ajoutant la chaîne :/some/other/path à  la fin ». Notons le signe deux-points qui sépare les chemins dans une liste de chemins.

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