Les entreprises françaises ont-elles conscience des sanctions du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) ou GDPR (General Data Protection Regulation) et de l’énorme défi de la collecte de données ? Il semblerait que non selon les conclusions d’un dernier rapport. De plus, 27 % des entreprises françaises « ne sont pas certaines » de savoir où sont stockées toutes leurs données…
RGPD : les indicateurs qui fâchent …

Où sont stockées mes données ?
Les entreprises françaises sont inquiètent et ne savent pas où sont hébergées toutes leurs données
- 27 % se déclarant « préoccupées »
- 26 % étant très confiantes quant au sort de leurs données
Elles sont très préoccupées par leur capacité à rendre des comptes concernant leurs bases de données :
- 30% ne sont pas certaines de pouvoir le faire
- 19 % sont « très confiantes »
La recherche de données = 172 heures par mois
Une entreprise recevra 89 demandes liées au RGPD par mois, ce qui engendra une recherche dans 23 bases de données différentes (chacune environ 5 minutes.)
Le temps total de la recherche de données totaliserait plus de 10 300 minutes (172 heures) par mois, soit un employé dédié uniquement aux demandes liées au RGPD.
Les grandes entreprises recevraient en moyenne 246 demandes (recherche moyenne dans 43 bases de données), soit 1 259 heures par mois, ou 7,5 employés dédiés tous les jours uniquement aux demandes RGPD.
34% des entreprises françaises sont conscientes des amendes
Si la préoccupation est réelle (31%), on remarque une grande méconnaissance des entreprises :
- Elles sont conscientes des amendes financières (34% seulement)
- Les sanctions financières n’auront aucun impact (24%)
- Elles « ne savent pas » quel sera l’impact des amendes financières (19%)
Alors que 52 % ne savent pas quelles mesures va prendre leur organisation, on constate que
- Les systèmes de données informatiques/clients seront réorganisés (34%)
- Les données seront externalisées vers un tiers (16%)
Au niveau de l’Union Européenne, 64 % vont restructurer leur système informatique et 33 % embaucheront des analystes. Toutefois,
- 24 % (UE) sont « à risque »
- 36 % sont jugées « en difficulté »
- 40 % sont considérées « prêtes »
Source Senzing (Etude – 1 000 cadres supérieurs d’entreprises au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Espagne et en Italie)
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