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Server-side Java

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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Ce n'est que récemment que Java s'est imposé comme le standard de programmation nécessaire au développement d'applications sur Internet, mais il y a longtemps que les applet Java servent à  l'exploitation de cette technologie. Une applet est un programme dynamique et interactif qui tourne dans une page Web à  l'intérieur

d’un navigateur compatible Java comme Microsoft Internet Explorer et Netscape Navigator.
Voici comment il tourne, sachant que par ailleurs les applets Java travaillent dans un monde très restrictif :

1 – L’utilisateur initie l’applet en exécutant un fichier HTML contenant un tag applet qui désigne l’applet.
2 – Le fichier applet est chargé dans la Java Virtual Machine (JVM)du navigateur.
3 – L’applet se lance. Il accède aux ressources serveur, par exemple une base de donnée.

Pour commencer, il est utile de sauvegarder les applets et les classes qui leur sont associées pour ensuite les télécharger en fonction des besoins. Il faut savoir qu’en fonction de la taille et du nombre de classes associées aux applets et de la rapidité des lignes de télécommunications, le temps de chargement peut coûter cher.


Une applet est un programme dynamique et interactif qui tourne dans une page Web à  l’intérieur d’un navigateur compatible Java

Ensuite, les capacités des navigateurs dans lesquels tournent les applet sont déterminantes. Plusieurs vendeurs (Microsoft, Netscape, Sun) commercialisent leurs propres navigateurs, chacun avec son propre modèle de sécurité Il est donc souvent nécessaire de programmer une applet différente selon le navigateur dans lequel elle va tourner. Enfin il ne faut pas oublier que les navigateurs ne fournissent pas de support régulier et à  jour du standard Java.

Une alternative aux applet Java est le server-side Java. Les servlets en sont un exemple. La figure 3 montre comment un servlet est initialisé :
1 – L’utilisateur initialise le servlet en exécutant un fichier HTML qui contient un servlet tag qui désigne le servlet.
2 – Le fichier servlet est chargé dans la JVM du serveur d’application Web.
3 – Le servlet se lance. Il accède aux ressources serveur, par exemple une base de données.

Il y a plusieurs avantages à  utiliser un server-side Java : d’une part, un servlet tourne sur un serveur éliminant ainsi le temps de téléchargement des classes associées aux applets : c’est la différence essentielle entre les servlets et les applets. D’autre part, un servlet HTTP peut fournir du HTML (ou du XML) réduisant ainsi la quantité de données transférées du serveur Web au navigateur Web. De même, les problèmes de navigateur ne se posent pas puisqu’un servlet n’en a pas besoin pour tourner. Enfin, les applications étant centralisées sur un serveur il n’y a qu’un endroit où elles peuvent être conservées ou modifiées. Cette dernière caractéristique vaut aussi pour les applets (puisque le code applet est téléchargé).

Un servlet tourne sur un serveur, éliminant ainsi le temps de chargement des classes associées aux applets

Les autres modèles d’applications server-side Java sont les JavaServer Pages (JSPs) et les Enterprise JavaBeans (EJBs). Les JSPs sont une extension de l’architecture du servlet Java. Ils permettent de distinguer facilement la logique métier de la présentation des interfaces utilisateurs. Avec les EJBs, la logique métier est un composant de logiciel utilisable plusieurs fois. Dans la nomenclature standard, les servlet, les JSPs et les EJBs sont des “ composants ” et une application contient une combinaison de “ composants ” livrés avec des descripteurs.

Le iSeries 400 (AS/400), doté d’un serveur évolutif et puissant, est idéal pour les server-side Java. Pour que le iSeries supporte Java, il suffit de l’équiper d’un serveur d’application Java.

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Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010