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Serveurs pour e-business on Demand

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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Les quatre attributs (intégré, ouvert, virtualisé et autonome) ne sont pas nouveaux pour les clients iSeries. Depuis l'introduction de l'iSeries en octobre 2000, IBM en dote ses serveurs. Ces derniers distinguent à  bien des égards l'iSeries de ses prédécesseurs. Il est cependant instructif d'examiner chacun de ces attributs en voyant

Serveurs pour e-business on Demand

comment ils répondent aux besoins
d’un environnement à  la demande.
Ce n’est qu’alors que nous verrons comment
l’iSeries évolue pour répondre aux
besoins des clients en matière d’e-business
à  la demande.

Intégré. L’intégration a été au coeur
des systèmes d’IBM Rochester depuis les années 70. Par le passé, le terme intégration
signifiait souvent que toutes les parties
du système étaient conçues et mises
en oeuvre ensemble. D’un point de vue
matériel, cela signifiait un système équilibré,
où les concepteurs se concentraient
sur tous les aspects du matériel (processeurs,
I/O et mémoire) pour créer des
serveurs bien équilibrés pour des applications
de gestion.
D’un point de vue logiciel, l’intégration
signifiait de concevoir, mettre en
oeuvre et tester tous les principaux composants
logiciels indispensables (système
d’exploitation, base de données, sécurité,
communications, service Web et
autres) en même temps. De plus, nous
intégrons tous ces composants dans un
package système d’exploitation unique
pour que tout le système soit plus facile à 
administrer. Pour les clients, les avantages
de cette intégration sont un déploiement
plus rapide des nouvelles applications,
et des coûts d’exploitation
moindres.
Au cours des dernières années, nous
avons étendu la notion d’intégration aux
applications e-business. Nous avons commencé
par intégrer des environnements
applicatifs e-business entiers et les structures
d’assistance nécessaires à  ces environnements
dans l’OS/400. JVM (Java
Virtual Machine) est un exemple d’environnement
applicatif. IFS (integrated file
system) est un exemple de structure de
support.
Nous ne nous sommes pas arrêtés
aux environnements d’application.
Sachant que certaines applications e-business
visent un système d’exploitation
particulier, nous avons intégré des systèmes
d’exploitation entiers dans
l’iSeries. Windows et Linux sont déjà  là  et
AIX suivra sous peu.
L’une des preuves de la réussite de
cette forme d’intégration est le nombre
de sociétés qui ont regroupé divers types
de serveurs dans un même iSeries. La
consolidation des serveurs est l’une des
méthodes par lesquelles les clients ont
commencé à  se réapproprier la maîtrise
de leurs infrastructures IT. En combinant
de multiples serveurs OS/400, Windows
et Linux dans un iSeries, les clients ont pu
réduire considérablement les coûts d’exploitation
et la complexité de leurs infrastructures
IT.
Nos récentes annonces ont encore
accentué l’intégration. Constatant que
certains produits middleware –
WebSphere d’IBM, par exemple – sont
très importants pour les clients iSeries
lorsqu’ils déploient des applications
e-business, nous sommes en train d’intégrer
plusieurs de ces produits middleware
dans les modèles Enterprise Edition
de l’iSeries.

Ouvert.
Au cours de ces dernières
années, IBM a montré la voie en promouvant
des standards ouverts et de
facto. L’interopérabilité inhérente à  ces
standards ouverts permet d’assurer des
infrastructures ouvertes et intégrées
pour tous les clients. Le fait qu’IBM
épaule Linux et Open Source est une
autre indication de son engagement en
faveur de l’ouverture.
L’engagement de l’iSeries vis-à -vis
des standards ouverts remonte au début des années 90 et aux standards Posix basés
sur Unix. Peu de gens savent que
l’iSeries supporte aujourd’hui davantage
de ces standards Posix que certains systèmes
Unix majeurs.
De même, la prise en charge des
standards Web par l’iSeries est déjà  parmi
les meilleures du marché. On continue à 
ajouter à  l’iSeries le supporte de nombreux
standards émergents comme
SOAP (Simple Object Access Protocol)
et WSDL (Web Services Definition
Language) qui permettent aux applications
de communiquer entre elles.
Il y a aussi le support iSeries pour
Linux. Linux est important parce qu’il
permet de porter facilement des applications
sur diverses plates-formes. Il apporte
d’ailleurs une génération entièrement
nouvelle d’applications Web à 
l’iSeries. Pourquoi les clients confieraient-
ils leurs applications Linux à  un
iSeries ? Certains d’entre nous avanceront
que l’implémentation Linux 64 bits
sur l’iSeries est la meilleure de toutes, et
que cette seule raison suffit pour déployer
Linux sur des serveurs iSeries.

Virtualisé. La virtualisation est peutêtre
un terme nouveau pour de nombreux
lecteurs. C’est en réalité un
concept plutôt ancien dont IBM fut le
pionnier dans les années 70. En substance,
la virtualisation est la possibilité
de créer une unité matérielle logique qui
s’affranchit des caractéristiques d’une
unité physique.
Une unité logique peut être une fraction
d’une unité physique. Ainsi, une partition
logique (LPAR, logical partition)
iSeries peut être une fraction d’un processeur,
tout en possédant en propre
l’ensemble des caractéristiques du processeur
intégral. Une unité logique peut
être plus qu’une unité physique. Prenons
comme exemple le store à  un seul niveau
de l’iSeries, dans lequel de multiples unités
de disque ressemblent à  une mémoire
unique. Une unité logique peut
même n’être associée à  aucune unité
physique. Par exemple, les LAN virtuels
utilisés pour communiquer entre des
LPAR dans un iSeries ressemblent à 
d’autres LAN, mais il n’y a pas d’unités
physiques correspondantes. Les LAN virtuels virtuels
utilisent la mémoire pour simuler
les opérations de LAN.
La virtualisation permet de reconfigurer
dynamiquement les serveurs pour
s’adapter aux nouveaux besoins de diverses
applications. C’est une notion importante
qui permet aux serveurs de réagir
face à  des fluctuations imprévisibles,
fort probables dans un e-business à  la demande.

Autonome. L’autonomie est probablement
l’attribut le plus intéressant d’un
serveur conçu pour le e-business à  la demande.
Et c’est certainement le plus futuriste
et le plus ambitieux. Récemment
encore, l’adjectif autonome décrivait les
fonctions du système nerveux humain
qui n’étaient pas sous le contrôle volontaire
de la personne, par exemple, le
rythme cardiaque. Plus généralement, il
désignait une action qui se produit sans
contrôle conscient. Au cours de ces dernières
années, IBM a utilisé le terme pour
décrire des systèmes auto-gérants capables
de se configurer, de se soigner, de
se protéger et de s’optimiser.
Un système informatique autonome
possède trois qualités essentielles :

  • Il est réactif et souple, capable de répondre
    intelligemment à  des événements
    imprévisibles.

  • Il est auto-gérant et auto-soignant. Il se
    surveille lui-même et, si quelque chose
    ne va pas, il corrige le problème ou obtient
    les ressources à  cet effet.

  • Il est toujours accessible. Clients, partenaires,
    fournisseurs et autres peuvent
    toujours l’atteindre aisément.

IBM pense que certaines qualités informatiques
autonomes sont nécessaires
pour gérer les infrastructures complexes
qui permettent à  la fois l’intégration d’entreprise
et l’e-business à  la demande.
C’est pourquoi IBM a lancé une importante
opération voilà  quelques années
(appelée à  l’origine Project eLiza, aujourd’hui
appelée simplement autonomic
computing) pour commencer à  offrir des
possibilités d’autonomie à  tous les
eServers.
Bien entendu, l’autonomic computing
est encore une vision qui ne se
concrétisera que dans plusieurs années. Cependant, à  chaque pas sur le chemin
qui conduit à  l’informatique autonome
complète, il y a des avantages immédiats
pour les clients. Voyons brièvement
quelques exemples de ces avantages déjà 
prodigués, ainsi que les définitions des
diverses possibilités d’informatique autonome:

  • Auto-configurable : permet aux clients
    d’ajouter des ressources au système « à 
    la volée » sans perturbation, permettant
    ainsi à  une société de s’adapter aux
    nouveaux besoins du e-business. La
    possibilité d’augmenter la capacité de
    l’iSeries à  la demande, particulièrement
    la faculté d’arrêter et de redémarrer
    les processeurs, est une possibilité
    d’informatique autonome.

  • Auto-soignant : permet la reprise en
    cas de défaillance de composants IT
    tout en maintenant la disponibilité de
    l’application et du service. Diverses
    technologies matérielles, comme ChipKill, protègent déjà  contre certaines
    défaillances matérielles.

  • Auto-protecteur : permet de protéger
    les ressources en donnant le moyen
    d’éviter des intrusions indésirables
    dans le système, de réagir à  une attaque
    par déni de service et d’offrir la sécurité
    globale dans un environnement e-business.
    Le noyau à  base d’objet de
    l’OS/400, par exemple, élimine déjà  les
    attaques au niveau du kernel.

  • Auto-optimiseur : permet de mieux
    administrer les ressources IT en gérant
    le système selon des règles qui correspondent
    aux objectifs et besoins de
    l’entreprise. Un exemple en est
    Workload Manager, qui distribue automatiquement
    le travail sur de multiples
    LPAR et gère les ressources matérielles
    d’après des règles définies par le client.

Bien que nous commencions seulement
à  offrir des possibilités d’informatique
autonome à  nos serveurs, les
promesses de ces technologies sont
prodigieuses.

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