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Silverlight et le développement d’applicatifs

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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Comment le développement avec Silverlight s’ajuste-t-il aux besoins des développeurs d’applications d’entreprise ?
Lorsque vous examinez les applications métier, elles ne disposent généralement pas de budgets conséquents ou de ressources importantes. Vous devez faire avec les moyens du bord. Si vous travaillez sur une application interne,

une application métier type ou une application départementale, vous ne disposez pas de beaucoup de ressources pour réaliser le travail. A cela s’ajoute le fait que vous essayez d’accomplir cette tâche le plus vite possible.

La palme reviendra à celui qui facilitera le développement d’applications de qualité et le rendra bon marché. Nous avons déjà examiné ce problème par le passé avec Visual Basic et ASP.NET, voire avec Microsoft Access. Microsoft n’en est pas à son coup d’essai pour ce qui est de fournir les produits permettant aux utilisateurs d’effectuer uniquement leur travail et de produire un bon résultat avec un minimum d’effort.

Je pense que pour les applications métier plus personnalisées, lesquelles relèvent plus de l’initiative stratégique pour l’entreprise et mettent en oeuvre de meilleures ressources, nous tenons une forme superbe. Je crois que, dans ce domaine, nous avons les meilleurs outils et la meilleure plate-forme. Encore une fois, c’est dans les gènes des Microsoftiens d’aider les développeurs qui créent des applications.

Quelle est votre cible avec Silverlight 2 ? Espérez-vous rallier les développeurs Flash ?
 Nous souhaitions essentiellement apporter des innovations substantielles dans la manière dont les utilisateurs peuvent créer des applications au moyen de la syntaxe déclarative et bénéficier de la richesse de l’interface utilisateur. Le secteur a évolué et les clients ont placé la barre plus haut. Néanmoins, nous souhaitons qu’ils puissent préserver leurs connaissances existantes de nos outils et plates-formes (par ex., .NET) et le mode de fonctionnement des classes, tout en continuant d’utiliser VB.NET et C#.

Nous souhaitions amener toutes ces personnes vers l’univers RIA. Nous voulions aussi que ce soit possible pour les personnes développant avec Ruby ou travaillant avec Python. Ainsi, nous gérons désormais IronRuby et Iron Python avec Silverlight. Quelqu’un a inventé le terme applications « ARAX » et « APAX ». Il ne s’agit pas tant de convertir les développeurs complètement satisfaits de Flash.

Si vous êtes déjà heureux d’utiliser Flash ou si vous créez des séquences animées pour le Web ou autre, continuez avec la méthode adaptée à votre situation. Mais, à l’heure actuelle, de nombreuses personnes ont examiné les différentes autres infrastructures et alternatives existantes et elles les ont laissées sur leur faim.

Quels défis Adobe Flash et Flex posent-ils à Silverlight dans ce domaine ?
Sur le long terme, la menace la plus sérieuse est celle de la médiocrité, autrement dit la démarche consistant à se contenter de ce que l’on a. Encore une fois, j’admets que, pour les séquences animées sur le Web, Flash reste incontournable. En revanche, si vous souhaitez réellement créer des applications métier évolutives sécurisées et maintenables, envisagez de passer à Silverlight.

Si vous avez déjà essayé d’ouvrir le projet Flash d’un autre développeur, ce qui a un aspect propriétaire, et si vous avez travaillé dessus, essayez de trouver où se cache le code et tout le reste. Je l’ai fait à maintes reprises et c’est un cauchemar. Je pense que nous avons une méthode éprouvée pour construire des applications et cela va constituer un atout pour nous.

Avec WPF constituant un surensemble de Silverlight, je devrais théoriquement pouvoir écrire une application Silverlight qui sera prête à être déployée sur les postes prenant en charge WPF. Est-ce le cas ?
Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est entièrement vrai. Si quelqu’un de la profession vous dit un jour que quelque chose est possible sans aucun effort, sauvez-vous. La solution est extrêmement compatible. Notre objectif est de réaliser un surensemble à 100 %. Mais ce ne sera jamais exactement le cas, dans la mesure où nous souhaitons continuer d’innover sur les deux plates-formes. Ainsi, certaines fonctions comme Deep Zoom ne sont pas encore dans WPF. Toutefois, nous continuerons d’intégrer toutes les innovations possibles dans Silverlight et de les répercuter dans WPF.

Dans ce cas, quels aspects les développeurs doivent-ils avoir à l’esprit s’ils souhaitent également porter leurs applications Silverlight vers des clients WPF ?
Vous devez connaître les différences et les manques de chaque plate-forme. L’infrastructure WPF gère complètement le 3D et elle possède des déclencheurs, ainsi que quelques autres fonctions. Il est important de connaître les limitations de la plate-forme. Ou alors vous restez avec Silverlight pour les deux, puis vous ajoutez ce dont vous avez besoin dans WPF. Un autre aspect porte sur le fait que vous voulez évidemment conserver le même langage.

Vous pouvez continuer d’employer les mêmes outils lors de votre travail sur celui-ci. Cependant, pour être franc, l’aspect crucial con – cerne les utilisateurs qui déclarent démarrer avec Silverlight car cette solution leur semble nettement plus facile, puis qui ajoutent des éléments au lieu d’écrire une application WPF complète, puis de réécrire les parties qui ne sont pas dans Silverlight. L’informatique mobile est un segment en plein essor.

Quelles sont les perspectives de réutilisation du code entre les périphériques mobiles et les ordinateurs de bureau ?
Lorsque vous allez cibler un périphérique mobile, le facteur de forme est très différent, aussi bien en termes d’E/S que de modèles d’utilisation. Par conséquent, je pense que la plupart du temps les personnes ne souhaiteront pas exécuter la même interface utilisateur sur un téléphone mobile et sur un ordinateur portable ou de bureau. Je crois qu’il faut apporter des modifications afin d’aboutir à une utilisation appropriée. Mais, la logique métier doit être la même et, assurément, vous n’allez pas apprendre à employer toute une palette de nouveaux outils, langages et infrastructures. La prise en charge de Silverlight est en cours pour Windows Mobile et pour la série Nokia 60.

D’autres plates-formes mobiles seront-elles concernées ?
Nous n’avons rien annoncé. Pour le moment, nous travaillons, nous discutons avec les partenaires et nous essayons d’être présent partout où ils ont besoin de nous. Scott Guthrie a indiqué l’autre jour que si Apple décide d’ouvrir l’iPhone, nous irons vers l’iPhone. Si tel est le cas, souhaitez bonne chance à Scott de notre part. Merci, nous en aurons besoin.

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