Alors que Windows Azure représente le nouvel échelon Web exposé par Ray Ozzie,
Windows 7
Lorsque Dan Thornton, analyste métier de la société américaine Teledyne Technologies Inc. a vu pour la première fois une démonstration de Windows 7 à la PDC, il a été impressionné par les modifications de l’interface utilisateur, en particulier par la nouvelle barre des tâches. Au lieu d’avoir plusieurs emplacements pour lancer les applications et passer de l’une à l’autre, Microsoft a regroupé le menu Start (Démarrer), la barre de lancement rapide et la barre des tâches dans une vue commune.
Lorsqu’un utilisateur pointe sur une icône, celle-ci présente des Jump List, lesquelles exposent des fichiers, des URL, des tâches ou d’autres composants d’une application. Ces Jump List sont automatiquement remplies en fonction de la fréquence d’accès à un élément, et les développeurs peuvent créer leurs propres Jump List. « C’est nettement plus facile à utiliser », a déclaré Dan Thornton après une session de présentation de la nouvelle interface utilisateur.
Celle-ci comporte d’autres différences, par exem ple un nouvel Explorateur Windows qui crée des « bibliothèques » pointant vers des informations, peu importe l’endroit où elles sont stockées. Pour Thornton, ces nouvelles interfaces sont stratégiques : il est responsable de la qualité de l’interaction utilisateur-informatique pour les employés de Teledyne, un fabricant d’équipements de test des semiconducteurs.
« Je suis très enthousiasmé par la possibilité d’utiliser les fonctionnalités de Windows au lieu d’avoir à inventer les nôtres », préciset- il. « Il y a un certain nombre de très bonnes choses dans tout cela. » Côté systèmes, Windows 7 utilise le même noyau que Windows Server 2008, il peut s’exécuter sur un système comportant jusqu’à 256 coeurs, il occupe moins de place en mémoire et il permet une configuration facilitée des réseaux et des imprimantes, ainsi qu’une meilleure gestion de l’alimentation, pour ne citer que quelques exemples.
« Les fondations sont solides », déclare Peter O’Kelly, analyste principal chez O’Kelly Consulting, après avoir testé la pré-bêta de Windows 7. Malgré ces améliorations et bien d’autres, la majorité des analystes décrivent Windows 7 comme une mise à jour incrémentielle de Vista. « Il s’agit plus d’une évolution que d’une révolution », déclare dans un e-mail Jeffrey Hammond, analyste chez Forrester Research Inc. Quoi qu’il en soit, comme de nombreuses entreprises ont boudé Vista, Windows 7 devrait, selon les observateurs, être amené à jouer un rôle plus important.
Mais quelles sont les implications de tout cela pour les développeurs travaillant pour Windows 7 et envisageant peut-être d’exécuter les mêmes applications sous Windows Azure ? « Je m’attends à ce qu’un modèle de programmation cohérent évolue et fasse la jonction entre Windows 7 et Azure via des modifications successives de .NET Frame work », indique Ham – mond. « Dans un certain sens, ce sont véritablement la nouvelle plate-forme et le nouveau modèle de programmation qui donnent à Microsoft la possibilité de faire varier les implémentations réelles sous le capot. »