Les lecteurs d’Exchange Magazine savent bien que la messagerie électronique a pris une ampleur phénoménale dans les organisations. Nous assistons à un foisonnement d’emails créant un véritable mouvement brownien dont nous sommes tous dépendants.
Ces emails sont échangés à l’intérieur de l’entreprise mais aussi à l’extérieur via l’Internet. Ils revêtent une valeur stratégique et sont souvent considérés comme contractuels entre les deux parties émettrices et destinataires des messages.
Mais la confidentialité des emails est-elle toujours totalement assurée ? Sommes-nous assurés que les emails que nous recevons de nos interlocuteurs, partenaires, fournisseurs et clients proviennent bien véritablement d’eux ? Ne prenons-nous pas le risque que les destinataires de nos emails répudient (prétendent ne pas avoir reçu) nos emails ? Sommes-nous certains que ces emails n’ont pas pu être modifiés pendant leur transfert ? Pouvons-nous prouver irrévocablement l’heure d’envoi d’un email au même titre que pour un écrit grâce au cachet de la poste par exemple ?
Les réponses à ces questions sont aujourd’hui clairement non. Les emails ne sont pas tous égaux et tous ne requièrent pas ce niveau de confiance, mais dans de nombreux cas, nous souhaitons disposer d’un niveau élevé.
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