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Cybermenaces : les 3 piliers du risque utilisateur

Enjeux IT - Par Sabine Terrey - Publié le 23 août 2021
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Retour sur les mutations qui ont bouleversé le paysage des cybermenaces, suite à la crise sanitaire. Décryptage.

Cybermenaces : les 3 piliers du risque utilisateur

Eclairage sur les trois principaux piliers du risque utilisateur : vulnérabilité, attaques et privilèges

Avec plus de 2,2 milliards d’emails, 35 milliards d’URL, 200 millions de pièces jointes et 35 millions de comptes cloud analysés, Proofpoint livre son explication, « Les attaquants ne piratent plus, ils se connectent pour infiltrer les comptes de leurs victimes. En tant que cibles privilégiées des cybercriminels, l’humain continue encore aujourd’hui d’être le maillon faible dans la chaine des cyberattaques » selon Ryan Kalember, vice-président sénior en charge de la stratégie cybersécurité chez Proofpoint.

Rançongiciels & Credential phishing

Les rançongiciels sont omniprésents, avec plus de 48 millions de messages contenant des logiciels malveillants pouvant être utilisés comme point d’entrée pour des attaques par rançongiciel. L’email distribue massivement une grande partie des logiciels malveillants utilisés pour le téléchargement de rançongiciels.

Les attaques de phishing (Credential Phishing) représentent deux tiers des messages malveillants et mènent à la compromission des comptes des victimes.

Parmi les méthodes de phishing, le partage de pièces jointes est la plus efficace :

  •  1 personne sur 5 est victime d’une attaque de phishing contenant une pièce jointe malveillante

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Comment sécuriser une PME avec l’approche par les risques ?

Comment sécuriser une PME avec l’approche par les risques ?

Disposant de moyens financiers et humains contraints, les PME éprouvent des difficultés à mettre en place une véritable stratégie de cybersécurité. Opérateur de services et d’infrastructures, Naitways leur propose une approche pragmatique de sécurité « by design » en priorisant les risques auxquelles elles sont confrontées.

Fraude BEC & Stéganogaphie

  • Des tentatives de fraude BEC de plus en plus élaborées

Les équipes Proofpoint ont identifié le cas de l’acteur de la menace (TA2520) qui a initié des attaques de type Business Email Compromise pour usurper l’identité de cadres supérieurs et demander par email aux destinataires de transférer des sommes de plus d’un million de dollars au nom d’une acquisition d’entreprise fictive.

 

  • Le succès de la stéganographie

Plus d’une personne sur trois visées par ces campagnes d’attaque a ouvert l’email malveillant. Cette technique consiste à dissimuler des charges utiles malveillantes dans des fichiers qui semblent inoffensifs comme des images ou des fichiers audio (fichiers difficiles à détecter, puis une fois sur les postes des utilisateurs, ils sont décodés et activés).

 

Techniques CAPTCHA & Chevaux de Troie d’accès à distance

Les attaques par techniques CAPTCHA ont recueilli 50 fois plus de clics que l’année précédente. Les utilisateurs associent les tests CAPTCHA à des mesures anti-fraude lorsqu’ils travaillent à domicile et 5 % d’entre eux cliquent : soit 50 fois plus qu’en 2019 !

Près d’une campagne d’email malveillants sur quatre utilise des outils logiciels RAT – Chevaux de Troie d’accès à distance.

Une campagne d’attaque sur quatre a utilisé des fichiers exécutables compressés pour dissimuler des logiciels malveillants : l’utilisateur interagit avec au moins une pièce jointe malveillante pour exécuter la charge utile

 

Source Proofpoint – Rapport Human Factor

 

Enjeux IT - Par Sabine Terrey - Publié le 23 août 2021