Explosion des interactions vocales avec l’IA générative d’ici 2028

Selon la dernière étude Jabra, les interactions vocales deviendront la principale méthode d’échange avec l’IA générative d’ici 2028. L’interaction vocale avec l’IA générative va changer la façon de collaborer, de travailler et d’organiser le temps. 

Par ailleurs, 14 % des travailleurs du savoir préfèrent collaborer avec l’IA générative par la voix. « L’IA générative s’apprête à bouleverser les modes de travail, mais cela ne sera possible que si nous pouvons interagir avec elle de manière naturelle et efficace. Cette étude corrobore l’idée que les échanges vocaux sont voués à devenir l’un des principaux modes d’interaction avec l’IA » explique Jean-Baptiste Pain, Président directeur de l’Europe du Sud chez Jabra

Si la confiance dans la technologie est donc renforcée, il faut relever des défis pour préparer les équipes et les espaces à cette transformation. En effet, la voix pourrait s’avérer être essentielle pour réduire les frictions, favoriser la collaboration et récupérer du temps productif.

Rôle de la voix dans l’interaction avec l’IA

Voici ce qu’il faut retenir.

• Les échanges vocaux à l’écrit 

14 % des participants préfèrent les échanges vocaux à l’écrit lorsqu’ils interagissent avec l’IA générative. Cette méthode d’interaction est sur le point de se généraliser et l’adoption vient de franchir le stade des « early adopters » et devrait s’accélérer pour parvenir à un usage démocratisé d’ici 2028.

• La confiance dans l’IA

La confiance dans l’IA augmente de 33 % lorsque les participants interagissent de manière vocale plutôt qu’à l’écrit. Discuter oralement avec une IA les fait se sentir davantage connectés, les interfaces vocales favorisant la collaboration.

• Les échanges vocaux pour certaines tâches

Les interactions vocales représentent une méthode idéale pour poser des questions rapides, générer des idées ou dans les moments où le temps manque. Toutefois, pour les tâches qui consistent à se montrer persuasif ou à approfondir un sujet, la performance chute de près de 20 % avec les échanges vocaux par rapport à l’écrit.

• Le contexte et l’âge

Les professionnels plus âgés sont plus enclins à avoir recours aux interactions vocales après un premier essai, les travailleurs plus jeunes ont moins recours à ce type d’interface dans un contexte professionnel.

« Les conclusions de l’étude viennent conforter ce que prédisent de nombreux PDG et leaders dans le domaine de la technologie : nous entrons dans une ère de l’informatique conversationnelle, où la parole et l’écoute viennent compléter, voire supplanter la saisie manuelle et la lecture. L’avenir ne sera pas défini par une super IA valable pour tout, mais par un ensemble de systèmes spécialisés, tous coordonnés par une seule interface, celle qui sera capable de mieux nous comprendre. » conclut Michael Muthukrishna de The London School of Economics and Political Science 

Source : Etude Jabra, menée par le Behavioural Lab for Teaching and Research de la LSE, avec 171 travailleurs du savoir. Les participants se sont vus assigner au hasard des tâches pertinentes à réaliser au travail à l’aide de l’IA générative et ont dû les effectuer en ayant recours à des interactions vocales, textuelles ou une combinaison des deux.

Pour compléter votre information sur les interactions vocales avec iTPro.fr :