L’automatisation va créer 12 millions de nouveaux emplois d’ici 2025

Ne faut-il pas mettre en avant une approche de formation plus accélérée tout au long de la vie professionnelle pour transformer l’automatisation en une opportunité ?

Des métiers qui n’existent pas !

50 % des employés devront renouveler leurs compétences d’ici 2025, et dans 10 ans, 40 % à 60 % des offres d’emploi concerneront des métiers qui n’existent pas encore. La technologie a un impact sur les collaborateurs et faonnent le lieu de travail.

Les menaces et les opportunités de l’automatisation sont diverses en Europe. L’Europe du Nord et les pays nordiques sont présentés comme moins « automatisables » que l’Europe de l’Est et du Sud.

• La Suède, la Finlande et la Norvège sont les moins menacées par l’automatisation
• La République slovaque, la Slovénie et la Grèce sont plus menacées

Les capitales se trouvent dans les régions les moins exposées à l’automatisation, mais les régions essentiellement agricoles sont plus exposées.

Et la France ?

La part des emplois à haut risque d’automatisation en France est de 16 %, (14 % en moyenne dans l’OCDE). Ce chiffre est supérieur à celui du Royaume-Uni (12 %) et de la Finlande (7 %) et inférieur à la Grèce (23 %).

On note une clivage entre les régions urbaines et rurales : la région Île-de-France est moins menacée que la région Champagne-Ardenne (agricole).

Une région sur quatre en France perd des emplois qui sont principalement à faible risque d’automatisation.

Les défis de l’industrie manufacturière et de la construction

Si les travailleurs de l’industrie manufacturière et de l’agriculture sont menacés par l’automatisation en Europe, les secteurs les moins menacés sont ceux de la haute technologie (programmation informatique, éducation).

Des fonctions dans l’industrie manufacturière supervisent déjà les robots et un éventail plus large de processus automatisés. La construction est confrontée à un risque d’automatisation plus faible que le secteur manufacturier car les activités sont moins répétitives et les résultats plus personnalisés.

L’automatisation montre ainsi la nécessité d’améliorer la formation et les initiatives de perfectionnement et requalification pour la réussite des travailleurs européens.

Les 3 innovation pour les emplois du futur

L’adoption de l’automatisation s’est accélérée en Europe pendant la pandémie. En ce sens, ont été identifiées des innovations prometteuses pour les compétences, la formation et l’apprentissage.

• L’apprentissage en ligne

De nouvelles façons d’envisager l’apprentissage en ligne avec des cours en ligne ouverts et massifs (MOOC) et d’autres outils offrant aux apprenants une approche flexible et modulaire pour se former et se perfectionner.

• Les « camps d’entraînement » à la technologie

Des programmes qui enseignent des compétences numériques dans un format accéléré et les connectent avec des opportunités d’emploi.

• Les certifications de compétences numériques et profils de compétences

Des approches pour reconnaître et valider les compétences, y compris celles développées par l’apprentissage sur le lieu de travail et l’apprentissage informel.

Etude – La Fondation Autodesk & la Royal Society of Arts (RSA) – «Good Work Innovations in Europe