#FIC2019, un événement devenu incontournable au vu de la complexification des menaces … Entretien avec David Leporini, Directeur Sécurité IoT, chez Atos pour évoquer des sujets porteurs à savoir les signatures électroniques, la Blockchain, l’Internet des Objets …
Blockchain : apporter des garanties sur les données

L’indispensable signature électronique !
Atos s’est emparé du sujet et se focalise notamment « sur la signature électronique qualifiée et à distance » c’est-à-dire, la signature avec le consentement de l’utilisateur à valeur probante « sans nécessairement avoir un dispositif de signature qualifiée au niveau du poste de travail » commente David Leporini. En termes de facilité d’usage et de déploiement, il est intéressant de migrer la partie contrôle de l’usage de la clé sur un serveur centralisé.
Ainsi, côté serveur, l’enjeu est essentiel, « la personne signataire garde le contrôle exclusif de sa clé comme si, cela se passait en local ». Un module d’activation est intégré « sur un module hardware de sécurité (HSM) certifié qui garde le contrôle à distance de la signature, cette base de confiance permet de vérifier qu’il s’agit de la bonne personne ».
Atos travaille avec un certain nombre d’industriels et entend ainsi accompagner les fournisseurs de services de confiance dans le déploiement de ces services pour permettre une signature jusqu’à un niveau qualifié.
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Blockchain : faire émerger les bons cas d’usage
L’expérimentation permet de dégager les cas d’usage pertinents, « on note déjà quelques mises en production Blockchain, qui vont sans doute s’accélérer en 2019. L’outil spécifique va venir complémenter des systèmes déjà en place, avec l’automatisation de certains processus ».
L’approche Blockchain d’Atos s’oriente ainsi « si la Blockchain devient un outil IT pour des cas d’usages appropriés (au-delà des cryptomonnaies), il faut penser aux enjeux sécurité et savoir y répondre ». Certes, on note différents modèles de Blockchain, comme le modèle industriel, « ainsi, un cas d’usage est partagé par un certain nombre d’acteurs qui veulent collaborer (supply chain, partage de données …)», mais cela reste très compliqué en termes de gouvernance (base de données centralisée)
Dans cet esprit, il s’agit de s’appuyer sur le partage automatisé d’une base de données, et pour sécuriser l’ensemble, « la Blockchain apporte un certain nombre de propriétés et garanties sur un modèle de confiance global Cliquez pour tweeter». Puis des identités sont générées. « Atos développe des outils qui permettent de sécuriser ces développements avec une vision cyber de la mise en œuvre de solutions Blockchain » souligne David Leporini, « nous testons aujourd’hui les cas d’usage, car dès que ces technologies seront utilisées en production, les problématiques cybersécurité vont se poser ».
« On peut justement faire le lien avec la signature électronique car on embarque dans les mêmes modules de sécurité, les mêmes serveurs sécurisés qu’on appelle les nœuds Blockchain ». Il s’agit de l’infrastructure que chaque entité va devoir déployer pour maîtriser les identités, sécuriser l’échange d’informations et inscrire de manière contrôlée les données sur une Blockchain, « nous apportons une solution unifiée et uniforme ». La Blockchain apporte la garantie et la pérennité que les données ont été signées.
Quid des problématiques IoT ?
Outre l’analyse de sécurité et de risques, le RGPD, les systèmes de surveillance et de détection, les problématiques Internet des Objets s’emparent des entreprises, notamment dans l’industrie automobile, « l’industriel va toucher le grand public, avec des enjeux forts, comme la prise à distance d’un véhicule connecté ».
Atos vient, par ailleurs, d’annoncer, la suite de sécurité Horus pour les systèmes de transport intelligents (ITS), qui sécurise les communications des véhicules connectés. « La sécurité des véhicules est au cœur des enjeux des services Smart City qui améliorent la sécurité routière et l’efficacité du trafic. Cliquez pour tweeter La suite de sécurité Horus pour ITS permet aux véhicules de communiquer de manière sécurisée avec leur environnement. Elle permet également aux constructeurs automobiles et aux fournisseurs d’applications Smart City de relever efficacement les défis de leur secteur » précise David Leporini.
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