Crise d’engagement et de motivation des collaborateurs 

Le manque d’investissement des collaborateurs

Côté recrutement, si les entreprises se concentrent sur la productivité et l’engagement des salariés, ceux-ci estiment ne pas bénéficier d’une expérience collaborateur optimale. Que souhaitent-ils précisément ?

• Etre plus considérés par les dirigeants

2,5 milliards d’employés feraient davantage d’efforts s’ils se sentaient davantage considérés dans leur travail par leurs employeurs.

Ainsi, 93 % (Chine), 90 % (Inde), 54% (France) seraient prêts à s’investir davantage, mais les collaborateurs des Pays-Bas (33%) ou l’Allemagne (29%) sont moins sensibles à ce facteur.

La capacité d’écoute de la direction

Les entreprises devraient mieux tenir compte des retours des collaborateurs :

• Insatisfaction de la capacité d’écoute de la direction – 63%

En ce sens, les niveaux de mécontentement varient suivant les pays : plus de 80 % en Chine et en Inde, contre 39 % au Japon.

Des envies de départ

Les collaborateurs insatisfaits sont susceptibles de chercher un nouvel emploi au cours des six mois à venir (49%). On observe des différences quant aux envies de départ liées ou non à ce problème d’écoute de la direction.

Quatre pays affichent des écarts d’au moins 30 points : les États-Unis, Singapour, la Thaïlande et la Nouvelle-Zélande.

La France, le Japon, le Mexique, les Philippines, la Belgique, l’Italie et la Colombie affichent des divergences inférieures aux 20 points de pourcentage.

La dynamique vertueuse « Employeurs – Employés »

Les entreprises redoublent d’efforts pour offrir le meilleur cadre de travail possible aux équipes.

Toutefois, une dynamique Employeurs – Employés doit être déployée pour trouver un équilibre, entre les besoins opérationnels et économiques des entreprises, et les désirs et préférences des salariés.

La gestion de l’expérience collaborateur est au cœur de l’effort de résilience.

Source XM Institute de Qualtrics auprès de plus de 22 000 salariés dans 28 pays