Ecoresponsabilité numérique : entre conscience et habitudes …

Il est temps d’étudier les conséquences des pratiques individuelles sur les volumes de données que les organisations publiques ou privées stockent et gèrent, ainsi que l’impact sur leur empreinte carbone.

Conscience de l’empreinte du numérique sur l’environnement

74% des salariés de bureau sont conscients de l’impact écologique de leurs activités numériques professionnelles. Cette prise de conscience se matérialise par de bonnes habitudes au quotidien, qui s’inscrivent dans la continuité des recommandations de l’Agence de la Transition Ecologique « pour être responsable au Travail » et ainsi réduire son empreinte carbone.

Ainsi, de bons gestes sont d’ores et déjà mis en place :

• désabonnement systématiquement des newsletters ou des mails publicitaires inutiles (8 sur 10)
• meilleur gestion des fichiers numériques en les triant, les archivant ou les supprimant régulièrement
• favoriser les liens de téléchargement plutôt que l’envoi des pièces jointes par email

Courtoisie, Ecologie & Productivité

D’autres bonnes pratiques sont bien moins suivies :

• 51% ont conscience des habitudes de travail numérique les moins vertueuses pour l’environnement, sans les faire évoluer
• 45% font l’impasse volontairement sur certains gestes écologiques pour être plus efficaces au travail.

Et que dire des mails non lus dans la boîte de réception ? cette tendance est  plus marquée chez les générations Y et Z (49% pour les moins de 35 ans) identifiées comme les générations Climat, que chez les aînés. Par précaution, 56% vont même avoir plusieurs copies d’un même fichier sur différents supports.

Côté courtoisie ? On observe l’envoi d’emails pour remercier leur expéditeur ou accuser réception d’une information, l’utilisation de la fonction « répondre à tous » sans vérifier la pertinence de la liste de destinataires.

Les salariés de moins de 35 ans sont les moins bons élèves : plus de la moitié a recours à ces pratiques !

Source Etude & Opinionway – 1120 salariés de bureau travaillant en France – Interviews réalisées du 30 novembre au 5 décembre 2022