> Data > EMC : Big Data et prise de conscience des enjeux économiques

EMC : Big Data et prise de conscience des enjeux économiques

Data - Par Sabine Terrey - Publié le 09 décembre 2015
email

EMC et IDC ont présenté la deuxième édition du Big Data Index qui vise à appréhender la perception du Big Data et le niveau de maturité des entreprises françaises.

EMC : Big Data et prise de conscience des enjeux économiques

Compréhension, initiatives, projets, prise de conscience du Big Data… Sébastien Verger, CTO d’EMC France revient sur le sujet et nous éclaire  sur cette « révolution des modèles d’entreprises ».

D’un Index à l’autre…

A en croire le dernier Big Data Index en 2012, 93% des équipes infrastructures déclaraient ne pas avoir d’initiatives ou de réflexion dans le domaine, « en 2012, nous avions un énorme travail d’évangélisation à réaliser ». En 2014, la prise de conscience du marché est indéniable, « l’évangélisation est bien perçue, on peut même parler aujourd’hui d’attraction, puisque les projets sont là » souligne Sébastien Verger. Près de la moitié des entreprises ont déjà mis ou projettent de mettre en place une solution Big Data dans les 12 mois à venir et 43% des directions IT lancent des initiatives Big Data, contre 7% en 2012. Les démarches de Big Data ont donc été multipliées par 6 en 2 ans, et 99% des DSI connaissent aujourd’hui le terme !

« En 2014, l’index de maturité a augmenté de 66% par rapport à 2012. Cela prouve donc le réel investissement des entreprises françaises face à l’implantation du Big Data dans leur fonctionnement interne » précise Didier Krainc, Directeur Général d’IDC France.

Par contre, la perception et l’utilisation du Big Data sont différentes entre l’IT et les métiers. L’IT semble avoir encore trop une approche technologique du Big Data, alors que les métiers portent le Big Data « c’est avant tout un projet métier ». Alors qu’en est-il ?

Entre DSI et métiers

Si l’étude 2012 fut réalisée entre les Directions Etudes et Directions Informatiques, les Directions Marketing et Directions Informatiques répondent à l’étude 2014. Il est vrai qu’aujourd’hui le marketing est l’un des principaux utilisateurs ou porteurs de projets du Big Data, même si on commence à voir arriver en entreprise des Chief Digital Officer ou Chief Data Officer, orientés autour des nouvelles technologies, avec un agenda bien différent de celui de l’IT. « L’IT fait tourner la production traditionnelle, vise à réduire les coûts et à obtenir plus de souplesse et d’agilité » explique Sébastien Verger.

80% des équipes marketing se positionnent comme la première partie prenante d’une initiative Big Data. Les métiers veulent aller vite, en effet, le temps réel est un besoin fort pour plus d’une Direction Marketing sur 2 (53%) en 2014 tout comme la volonté de renforcer l’innovation et d’améliorer les gains de productivité. Si les métiers ne perçoivent pas le même niveau de maturité au sein de l’IT, ils se tournent vers l’extérieur « pour aller chercher des compétences non présentes au sein de l’entreprise mais parfois pour aller au-delà, et bâtir un projet Big Data. Le plus gênant c’est que l’IT, à ce moment-là, n’est pas dans la boucle » commente Sébastien Verger. Dans l’étude,1/3 des Directions Marketing jugent que les projets Big Data peuvent se mener sans l’intervention de la DSI. A l’inverse, les équipes IT ne listent la Direction Marketing qu’en 4e position des parties prenantes investies dans les projets Big Data, après la Direction générale et la DAF.

« Il faut donc remettre l’IT à la place qui devrait être la sienne. L’IT doit être le grossiste, le broker des ressources IT » ajoute Sébastien Verger car les enjeux sont nombreux, à savoir sécurité, compliance, données, négociation de contrats… La mission se poursuit, l’objectif est bien de rejoindre les deux agendas et les deux gros sujets de l’IT que sont le Big Data et le Cloud. « Bien plus qu’une force de propositions, l’IT doit se tenir au centre de la prise de décisions et devenir un orchestrateur de la solution pour répondre à la demande du donneur d’ordre, cette évolution doit se faire au niveau de l’IT d’entreprise » affirme Sébastien Verger.

Au sein du Fast Data

« Le Big Data ne signifie pas simplement gros volumes de données, c’est seulement l’une des composantes. Le Big Data intègre aussi le Fast Data, ici, il s’agit de répondre rapidement voire en temps réel » tient à préciser Sébastien Verger. L’accélération sur le Fast Data semble donc s’imposer et l’Index témoigne de cette notion de temps réel1 vue par les utilisateurs et par l’IT. A noter cependant que 79% des DSI identifient un besoin d’accès temps réel aux données en 2014 (contre 60% en 2012), mais ils restent moins nombreux que le CMO (Chief Marketing Officer) à le définir comme un enjeu important (CMO 63%, DSI 33%), « nous voyons bien la nécessité d’instaurer le dialogue autour de cette notion de temps réel ».

Deux niveaux d’accompagnement

Au niveau le plus élevé, EMC accompagne les clients dans la définition de leur agenda digital, c’est-à-dire leur politique digitale, avec des questions bien précises, « Quels sont les impacts sur les utilisateurs et l’IT ? Comment s’organiser pour faire face à cet agenda ? » et ceci, grâce à la filiale Pivotal, « Pivotal travaille au niveau de la 3e plate-forme, applications nativement digitales, nées dans le Cloud et qui vivront dans le Cloud » explique Sébastien Verger. Mais audelà de l’aide à la définition de l’agenda digital, Pivotal fournit aussi les outils de développement pour créer ces nouvelles applications, et gère les environnements de développement en mode PaaS avec l’offre Cloud Foundry. Cloud Foundry Labs se charge d’apporter son expertise dans le développement des applications afin que les clients acquièrent l’autonomie nécessaire. Enfin, côté impacts sur les infrastructures IT, EMC fournit l’ensemble des outils matériels et logiciels, et les conseils avec des démarches validées.

Téléchargez cette ressource

Comment sécuriser une PME avec l’approche par les risques ?

Comment sécuriser une PME avec l’approche par les risques ?

Disposant de moyens financiers et humains contraints, les PME éprouvent des difficultés à mettre en place une véritable stratégie de cybersécurité. Opérateur de services et d’infrastructures, Naitways leur propose une approche pragmatique de sécurité « by design » en priorisant les risques auxquelles elles sont confrontées.

Data - Par Sabine Terrey - Publié le 09 décembre 2015