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Interoute : Bilan d’étape et ambitions

Cloud - Par José Diz - Publié le 06 octobre 2016
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Un an après le rachat d'Easynet, le directeur général d'Interoute nous en dit plus

Interoute : Bilan d’étape et ambitions

Interoute : Bilan d’étape et ambitions

Jusqu’alors Directeur Général d’Easynet après avoir été celui de BSO Network Solutions, pendant trois ans, Gilles Fabre a été nommé le 1er avril 2016, directeur général d’Interoute France.

Six mois après son arrivée, et en pleine fusion après l’acquisition d’Easynet, il explique sa vision du marché.

Interoute rachète Easynet

Suite au rachat d’Easynet,  Interoute finalise l’intégration des équipes et des compétences. En région parisienne, Interoute possédait un datacenter tandis qu’Easynet en détenait un à Nanterre. « En avril, nous avons, donc, centralisé toute l’activité commerciale et administrative à Nanterre ». Désormais, les équipes opérationnelles travaillent sur Aubervilliers. Interoute France compte aujourd’hui 150 employés.

Certes, les activités étaient très proches. Toutefois, Interoute était plus mature sur l’offre IaaS (baptisé VDC pour Virtual DataCenter), et Easynet proposait une offre d’hébergement et de services managés (Adaptive Cloud) qui nécessitait justement un peu plus automatisation.

Les deux sociétés étaient complémentaires sur le plan géographique. Ainsi, Interoute disposait de 17 VDC en Europe (dont le dernier a ouvert à Stockholm en 2016, après Singapour et Istanbul) et Easynet était très implanté au Royaume-Uni et en Chine où Interoute était absent.

Autre complémentarité, l’activité des deux entreprises était articulée autour de trois axes identiques : le réseau, le cloud et les communications unifiées.

Mais surtout, l’activité d’opérateur d’Interoute repose sur plus de 70 000 km de fibre optique en Europe, 12 centres d’hébergement, 17 VDC, 31 centres de colocation, 21 réseaux métropolitains pour 195 villes connectées dans 30 pays.

Comment se passent les choses pour les clients d’Easynet ou d’Interoute depuis le rachat ?

Les clients n’ont enregistré aucune rupture de service. Nous avons préféré opter pour une période d’intégration plus longue après le rachat finalisé en octobre 2015. Pour l’instant, nous avons intégré les équipes, le backbone réseau, et différentes choses. Mais, nous maintenons toujours deux facturations, deux ERP, etc.

Notre objectif consiste à rendre la fusion la plus simple possible en assurant la stabilité des offres et des plates-formes pour nos clients. Bref, avancer en douceur pour éviter toute rupture.

Évidemment, les clients d’Easynet ont accès aux services d’Interoute et réciproquement. Ils bénéficient ainsi d’une meilleure bande passante, d’un backbone extensible et à très faible latence, avec une extrême granularité, partout en Europe. En effet, nous sommes le premier opérateur de télécommunications indépendant en Europe.

Quels types d’offres proposez-vous à présent ? Et pour quels types de clients ?

Selon la stratégie de plate-forme digitale plébiscitée par les entreprises, nos offres s’articulent sur nos trois axes stratégiques.

Notre offre Réseau propose une connectivité optimale et selon divers protocoles. Sur le cloud, l’éventail va de l’IaaS au VDC, et jusqu’au PaaS. Sans oublier les offres en communications unifiées pour la voix ou la visioconférence, par exemple.

Notre clientèle est essentiellement composée d’entreprises de taille intermédiaire (ETI) multinationales avec une forte présence en Europe. Nos offres de services dans 195 villes leur permettent de réaliser des économies d’échelle et d’intégrer simplement toutes les formes de cloud avec leur réseau d’entreprise. Et tous les datacenters de l’entreprise connectés via Interoute bénéficient des atouts du cœur du réseau : résilience, faible latence, coût optimisé… Et, bien entendu, de tous les services associés. 

Entre nos différentes plates-formes VDC en Europe, nous affichons une latence inférieure à 6 ms, avec un tarif unique basé sur le nombre de machines virtuelles. Une infrastructure qui permet également à l’entreprise de rapprocher les serveurs des utilisateurs directement concernés, ou des clients qu’elle cible en priorité, afin d’améliorer encore les performances.

Pour l’ensemble de ces solutions, l’entreprise dispose d’un seul fournisseur, d’un unique interlocuteur, d’une seule SLA, etc. Au final, une relation plus simple, sans rejet des responsabilités.

Selon vous, quels sont vos autres atouts et vos ambitions ?

Interoute est une société à taille humaine, proche de nos clients puisque notre taille nous permet de mieux appréhender leurs problématiques.

À présent, l’Europe a dépassé la phase d’évangélisation sur les technologies cloud et les communications unifiées. Une situation qui offre de grandes opportunités pour notre entreprise, dans un marché structuré et mature.

D’ici à trois ans, Interoute France devrait dépasser les 100 millions d’euros.

Nous souhaitons accompagner les clients dans une migration en douceur vers une infrastructure de type cloud robuste et automatisée, permettant aussi des interconnexions vers d’autres clouds, comme AWS, Azure…

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