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Le moteur des données dans le Cloud (1/2)

Data - Par Kathleen Richards et Jeffrey Schwartz - Publié le 24 juin 2010
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Windows Azure sera peut-être la plate-forme globale pour les services Internet de Microsoft, mais SQL Data Services (SDS) est le référentiel renommé sur lequel ils s’appuieront. Dave Campbell, Microsoft technical fellow, dirige l’initiative SDS. Lui qui a rejoint l’équipe SQL Server chez Microsoft en 1994 supervise désormais la stratégie technique et l’architecture du référentiel de données de la société, ainsi que d’autres produits de stockage.

Son expérience des bases de données remonte à l’époque où il travaillait sur les produits DEC Rdb et DEC DBMS chez Digital Equipment Corp. Lors de la PDC de Microsoft, qui s’est tenue à Los Angeles en octobre 2008 et au cours de laquelle l’éditeur a exposé sa stratégie Azure et SDS, Campbell a répondu aux questions des rédacteurs de Redmond Developer News et a abordé sa vision de la gestion des données sur Internet.

Que pensez-vous de la tendance actuelle selon laquelle les personnes doivent faire plus avec moins ? Dans ce contexte, le personnel chargé des applications doit s’occuper de la conception de base de données alors que, dans certains cas, les développeurs n’ont pas les connaissances fondamentales pour effectuer ce type de travail. Je pense qu’il s’agit d’une épée à deux tranchants. Elle coupe des deux côtés, en ce sens que nous essayons d’augmenter le niveau d’abstraction.

Cela signifie permettre aux utilisateurs de se consacrer plus à l’aspect métier et moins au mortier destiné à l’assemblage des briques. C’est quelque chose sur lequel nous faisons avancer SQL Server depuis un certain temps. Si j’examine cet aspect du point de vue de l’administrateur, lorsque nous avons lancé SQL Server 7.0, nous avons sorti 90 % des boutons du moteur et nous avons fait en sorte qu’ils s’auto- optimisent. Beaucoup de DBA ont alors pensé que nous allions les priver de leur travail. En fait, il s’est produit la chose suivante : au lieu de se réveiller à 2 h 00 du matin pour tourner un bouton, ils ont plus aidé les développeurs à écrire de meilleures requêtes et à penser en fait plus à l’architecture d’informations.

L’évolution vers l’univers des services s’accompagne d’une autre modification ou transition rapide et significative. Nous voulons que l’administrateur, l’architecte de l’information et le développeur soient plus productifs dans le domaine de l’administration logique des données. L’une des choses que nous essayons de faire est de relever le niveau d’abstraction. Par conséquent, au lieu de se soucier de la normalisation, de l’optimisation des index et de beaucoup d’aspects similaires, nous voulons repousser les limites concernant la manière d’automatiser nombre de ces aspects pour une large catégorie d’applications. Ainsi, une partie du travail que nous avons accompli dans SQL Server concerne l’automatisation de la conception physique, à savoir l’optimisation de la base de données physique et des index. Un travail très intéressant a été accompli avec Microsoft Research et une partie de ce travail trouvera son application dans un SQL Services qui changera à mesure que nous ferons évoluer le service. 

Cela vous pose-t-il un problème que la même personne assume le rôle de DBA et de développeur ?
Une partie de notre plan vise à développer la plate-forme qui permettra cela. Les entreprises ne peuvent pas se payer le luxe des deux années d’analyse nécessaires au développement d’un système, et les plates-formes ont évolué. Ceci apparaît plus fréquemment, même dans les grandes entreprises, avec de très petites équipes prenant en charge des systèmes plus volumineux, afin que la conception du frontal, la conception du back-end et l’analyse décisionnelle soient entièrement effectuées par une équipe restreinte, parfois pour le compte d’une unité fonctionnelle. Je pense qu’en proposant ce type d’agilité, notre plate-forme semblera plus attractive pour beaucoup de ces personnes. 

Cela s’applique-t-il à SQL Server 2008 et à SQL Services ?
C’est quelque chose sur lequel nous avons travaillé dans le produit depuis un certain temps et je pense que la grande séparation entre l’administration physique et l’administration logique est un aspect qui va réellement rendre possible SQL Services.

Quel type de feed-back obtenez-vous sur SQL Data Services ?
Un des objectifs que nous souhaitions atteindre était d’abaisser autant que possible les barrières à l’entrée ou freins. Aujourd’hui, si vous voulez une base de données SQL Server, vous devez vous poser des questions telles que « sur quel serveur allons-nous l’installer ? », ai-je suffisamment d’espace disque ? », etc.

Le but serait de pouvoir éliminer ces freins du processus, afin que, par exemple, si je souhaite avoir une base de données de telle ou telle taille, bingo ! j’ai un point d’extrémité auquel je peux me connecter et commencer à travailler. La beauté de cette approche réside dans son abord très facile, dans sa grande convivialité pour les personnes effectuant une conception outside-in et dans le fait qu’elle offre une véritable flexibilité du schéma dans le système. 

Quel est le délai estimé avant la sortie d’une bêta publique ?
C’est une question de quelques semaines ou quelques mois avant que nous la dévoilions. Nous avons mis l’accent sur l’infrastructure back-end pendant plusieurs années et nous construisons également cette infrastructure back-end pour plusieurs propriétés chez Microsoft. Certaines vont réellement voir le jour et être disponibles début 2009, de sorte que nous nous sentons très à l’aise concernant le back-end. L’aspect intéressant concernant le frontal réside dans ce modèle.

Nous apprenons énormément. Par exemple nous identifions les cas d’utilisation et les points de conception optimum. Par conséquent, nous en sommes encore à trier tous les éléments. Ensuite, une fois que nous en verrons le bout, nous pourrons mettre tout cela au point rapidement car la plus grosse partie de l’investissement pour régler les choses a été réalisée au niveau du back-end. 

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