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La virtualisation de l’infrastructure dans le cloud

Cloud - Par Mel Beckman - Publié le 21 octobre 2011
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Le « cloud computing » est la dernière mode dans l'univers IT. Malheureusement, comme pour beaucoup de ces trouvailles terminologiques, il n'existe pas de vraie définition.

Retour sur les principes de base de cette informatique nouvelle.

Ce dossier est issu de notre publication System iNews (06/09). Pour consulter les schémas et illustrations associés, rendez-vous dans le club abonnés.

La virtualisation de l’infrastructure dans le cloud


Le Cloud computing
, ou littéralement l’informatique dans les nuages, est une notion très large, qui englobe pratiquement l’ensemble de l’informatique ou des services de stockage éloignés. Pourtant, ces derniers existent depuis un demi-siècle : les premiers services de « time sharing » des années 60. Internet lui-même n’est rien d’autre qu’une ressource géante du cloud computing, pratiquant l’informatique déportée sous diverses formes : serveur en collocation, hébergement virtuel, et calcul scientifique de haut niveau. Donc, en quoi le cloud computing est-il unique ?

Tous les paradigmes du cloud computing ont un même attribut : le fractionnement du coût. Avant le cloud, les services informatiques à distance faisaient l’objet d’un contrat à prix fixe, de plusieurs mois à plusieurs années. Il y avait aussi des coûts basés sur l’usage, mais on était enchaîné à un seul fournisseur pour un certain temps et pour un coût minimum. À l’inverse, le cloud computing ne fait payer que ce qu’on utilise et pour le temps exact d’usage : des tranches d’une heure ne sont pas rares.

Une foule de services Internet se disent basés sur le cloud : service de distribution de contenu en réseau, comme Akamai ; software as a service (SaaS), comme Gmail de Google ; services spécifiques à une tâche, comme le paiement PayPal de eBay ; services spécifiques à une plate-forme, comme Google App Engine ou l’hébergement Linux-Apache-MySQL-PHP (LAMP) virtuel ; et services d’infrastructure comme Elastic Compute Cloud (EC2) d’Amazon et Accelerator de Joyent. Je m’en tiendrai ici à la catégorie des services d’infrastructure, répondant au terme collectif de « virtualisation de l’infrastructure » (infrastructure virtualization, IV). Cette forme de cloud computing est centrée sur l’informatique, c’est-à-dire qu’elle fournit des ressources génériques du genre serveurs, stockage, et connectivité réseau, à la carte. Vous payez des taux horaires par Go ou un montant par transaction, pour les seuls services consommés.

L’IV peut résoudre quantité de problèmes IT. Elle peut améliorer la performance des applications hébergées sur Internet grâce à une large bande passante dans le cloud, elle peut assurer la sécurité des données par l’hébergement distant, pour la reprise après sinistre et la continuité de l’activité, et elle vous permet d’étendre rapidement l’infrastructure IT quand la demande augmente subitement. Mais pour bénéficier de tout cela, il faut connaître les caractéristiques techniques de IV, la structure des coûts, et les écueils à éviter.
 

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