PowerPivot fournit aux utilisateurs avancés de véritables fonctions d’analyse décisionnelle exploitant les possibilités d’analyse des données d’Excel.
Ce dossier est issu de notre publication IT Pro Magazine (03/11). Pour consulter les schémas et illustrations associés, rendez-vous dans le club abonnés.
Le flux PowerPivot débute sur le client. Une fois le complément installé, un onglet PowerPivot est ajouté à l’interface du ruban d’Excel. Le bouton à l’extrême gauche de l’onglet de ruban ouvre la fenêtre PowerPivot, une sorte de Microsoft Query survitaminé permettant d’importer et de modéliser des données. Les sources de données incluent des options spécialisées pour les bases de données et produits de data warehouse des principaux éditeurs, des flux de données ATOM, des fichiers plats, des feuilles de calcul et bien plus encore. La figure 1 illustre l’écran Connect to a Data Source du PowerPivot Table Import Wizard, lequel liste toutes les options de sources de données externes.
Si vous examinez attentivement la figure 1, vous constaterez une ou deux options inattendues. Premièrement, des cubes OLAP Analysis Services peuvent servir de source de données et constituent un excellent moyen d’introduire des données maître qui font autorité (comme les noms de clients, les divisions commerciales, etc.) dans un modèle PowerPivot. Deuxièmement, il est aussi possible d’utiliser les rapports Reporting Services (SSRS) comme source de données, à condition qu’ils aient été générés avec la version SQL Server 2008 R2 de SSRS. Cette approche est utile pour deux raisons.
Premièrement, les créateurs de spreadmarts utilisent en permanence des rapports comme sources de données. PowerPivot leur permet de continuer à le faire, mais fait en sorte que les rapports puissent fonctionner comme des sources de données actualisables au lieu d’être des sources de données statiques, à couper-coller. Deuxièmement, comme SSRS peut se connecter à des sources de données inaccessibles à d’autres outils BI Microsoft, notamment SAP NetWeaver BI (également appelé SAP BW) et Hyperion Essbase, PowerPivot bénéficie également d’une connectivité souhaitée à ces sources de données.
Un examen plus poussé de la figure 1 montre que PowerPivot peut importer des données à partir de n’importe quelle base de données disposant d’un fournisseur de base de données OLE (Object Linking and Embedding) ou d’un pilote ODBC (Open Database Connectivity). Le code SQL généré par PowerPivot pour interroger ces bases de données peut ne pas être aussi optimisé qu’il le serait pour des bases de données répertoriées explicitement comme compatibles, mais les données n’en demeurent pas moins extractibles.
PowerPivot peut aussi utiliser comme source de données n’importe quelle région de feuille de calcul mise en forme en tant que table, et une liaison dynamique est possible. Ainsi, si le contenu de la table est actualisé, le modèle PowerPivot l’est aussi automatiquement. PowerPivot peut même importer des données du Presse-papiers Windows. Enfin, aspect non négligeable, l’option « Other Feeds » est compatible avec toute source de données qui utilise le format OData (Open Data Protocol) basé sur ATOM.
Une fois les tables importées sur le client Power- Pivot, il est possible de définir des relations entre elles. Pour les tables émanant de la même source de données, ces relations sont souvent définies automatiquement par PowerPivot lui-même. Dans le cas de sources de données hétérogènes, les relations (autrement dit, les colonnes de données dans chacune de deux tables utilisables pour associer les données desdites tables) peuvent être spécifiées via une simple boîte de dialogue ou être générées automatiquement à un autre moment dans Excel.
Par ailleurs, il est possible d’ajouter des colonnes à n’importe quelle table au moyen de DAX (Data Analysis Expressions), un langage de formules proche d’Excel. Ces formules offrent un large éventail de possibilités, allant des opérations arithmétiques de base dans d’autres colonnes de la table aux fonctions statistiques complexes sur une plage de données filtrées en fonction des valeursdans une table associée. La signification de tout cela est que les utilisateurs avancés très à l’aise avec les formules Excel évoluées peuvent mettre en place des fonctions d’analyse sophistiquées. Tout aussi important, la mise en oeuvre de formules DAX dans les modèles PowerPivot est complètement facultative.
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