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Pure Storage : le Big Data est-il un échec ?

Data - Par Tristan Karache - Publié le 09 décembre 2015
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Les entreprises semblent avoir des difficultés liées à la rapidité de traitement et d’analyse de leurs données selon le rapport européen de Pure Storage intitulé « Big Data – Big Failure ».

Pure Storage : le Big Data est-il un échec ?

78 % des entreprises interrogées pensent qu’elles auraient pu améliorer leurs résultats d’au moins 21 % si elles avaient pu accéder plus rapidement aux informations. En conséquence, elles sont plus de la moitié à déclarer avoir manqué une opportunité, 31% des répondants expliquent même avoir vécu cette situation plusieurs fois dans l’année et pour finir, près d’un cinquième (19%) avoue avoir laissé s’échapper plusieurs opportunités par semaine… Le rapport chiffre ces pertes à 3 millions d’euros par an et par entreprise pour celles dont les ventes sont comprises entre 150 et 750 millions. Pour les sociétés gagnant plus de 1,5 milliard, le manque à gagner atteindrait la somme exorbitante de 30 millions d’euros par entreprise et par an.

Les trois quarts (72%) des sociétés expliquent faire l’effort de collecter les données mais ne pas les utiliser. 48% concèdent que c’est tout simplement parce que la manipulation et le traitement de celles-ci prenaient trop de temps et un peu moins de 20% ont affirmé que c’était lié aux coûts de l’opération. James Petter, Vice-président EMEA, Pure Storage commente : « Ces tendances apparaissent car il est désormais moins cher pour les entreprises de conserver les données collectées que de les détruire. Par conséquent, le volume de données détenu par une entreprise augmente rapidement. Mais il s’avère également compliqué et coûteux d’accéder assez rapidement à des informations utilisables permettant de faire la différence ».

Principal obstacle invoqué par 56% du panel, les formalités administratives liées à l’accessibilité des données et à l’information ralentissent considérablement la productivité des équipes. La propriété des données n’est plus du simple fait de la DSI mais fait partie de la volonté des entreprises à protéger leur patrimoine data empêchant par la même occasion la découverte d’idées nouvelles, d’innovation au sein des différents services. On en revient souvent à cet équilibre sécurité/productivité dont le curseur doit vraisemblablement changer de direction ou tout du moins mettre en place de nouvelles règles automatisées d’accès aux données pour permettre  à l’entreprise de dégager de nouveaux revenus.

Autre point décelé, une entreprise sur dix serait inquiète quant à la protection des données comme le fait de préserver la diffusion d’informations et de données au sein de son établissement. La réglementation prochaine devrait affecter l’ensemble des sociétés de l’Union. En France, les changements apportés aux réglementations auraient permis pour 42% des interrogés de mieux travailler même si à contrario 42% des organisations déclarent que l’absence d’une réglementation gouvernementale incluant la législation élargie de l’UE représente un obstacle majeur.

Outre-Manche, 39% des entreprises britanniques ont eu des conséquences indésirables sur leur entreprise ou leur secteur. En Allemagne, 40% des firmes expliquent qu’« aucune nouvelle réglementation dans leur secteur n’a affecté leurs résultats ». Pour ces trois pays cités, l’étude révèle qu’il est essentiel de mettre en place un accès en temps-réel aux informations commerciales.

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