En 2017, Microsoft est devenu le numéro un mondial du Cloud. Office et son pendant hébergé à savoir Office 365 n'y sont pas pour rien ….
Changement de leadership dans le Cloud
Tenir ses objectifs
Beaucoup l’avait prédit, Microsoft est devenu le numéro un mondial du Cloud en 2017. Pour l’instant, l’écart avec Amazon est faible avec un chiffre d’affaires de 18,6 milliards de dollars, contre 17,4 milliards de dollars pour Amazon Web Services mais la tendance est réelle. Avec un objectif fixé par Satya Nadella de 20 milliards de dollars en 2018, Microsoft est bien parti pour tenir ses objectifs.
Plusieurs facteurs sont à mettre au bénéfice de cette réussite: une volonté forte de percer dans ce marché par Steve Balmer, mais aussi la stratégie d’ouverture de Satya Nadella auprès de systèmes et applications issues de ses partenaires ou de l’Open Source.
A l’image des principaux acteurs du Cloud, Microsoft offre des services à la demande (SaaS pour Software as a Service) à travers ses solutions Office 365, Microsoft Dynamics, Microsoft Intune, … et de l’infrastructure à la demande (IaaS pour Infrastructure as a Service et PaaS pour Platform as a Service) à travers la plateforme Azure.
En détaillant de manière plus poussée, les chiffres de Microsoft, Azure représente environ 1/3 de son CA Cloud et les services SaaS, les 2/3 restants.
La suite Office …
Cette réussite est, donc, naturellement imputable à la position de la suite Office qui est présente dans la quasi intégralité des entreprises dans le monde. Microsoft évalue, lui-même, son nombre d’utilisateurs à 1,2 milliard. Il est vrai que, même, si des solutions techniques alternatives existent, la concurrence est quasi inexistante sur ce secteur.
Fort de cette position, il a été facile pour Microsoft d’offrir à ses clients l’accompagnement et des services supplémentaires comme des fonctions de collaboration temps réel afin de pousser ses derniers à migrer sur sa solution Cloud.
Une bonne dynamique
Avec 13% du marché au quatrième trimestre 2017 dans le segment de l’infrastructure, Microsoft fait preuve d’une bonne dynamique de progression sur ce secteur. Encore loin derrière Amazon et ses 33%, mais devant IBM et ses 7,5%. Ce résultat est, principalement, le fruit de la direction prise par Satya Nadella avec son « Cloud First » et son ouverture aux technologies autres que celles « maison » permettant à chacun de venir dans Azure, « comme il le veut ».
Cette orientation à tout de même un impact sur les activités historiques de l’entreprise. Avec un investissement principalement orienté vers le Cloud, les chiffres des applications historiques ont baissé de 10% là où les activités du Cloud ont augmenté de 37%.
Cela se ressent aussi sur la marge d’exploitation qui est tombée, de 38% lors de l’exercice 2013 à 28% sur celui de 2015 avant de remonter à un peu plus de 30% lors de l’exercice 2017. Une variation que l’on observe régulièrement lors des migrations vers le Cloud.
Microsoft n’a pas fini sa transformation mais le rythme s’accélère. Quelques prévisions penchent sur une bascule en 2018 permettant à Microsoft de générer plus de CA par la vente de ses solutions Cloud que par celle de ses logiciels classiques. A suivre de près !
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