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Dossier Développement : Revue de détail 2010 du développement d’applications (2/3)

Cloud - Par Kathleen Richards - Publié le 25 février 2011
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Depuis janvier 2010, les applications .NET et leurs composants peuvent exister et accéder à des ressources au sein d’un large éventail de serveurs et services à demeure et sur le cloud.

Avec Windows Azure, de nombreux développeurs vont être amenés à explorer les possibilités offertes par l’exécution d’applications ou de composants dans des scénarios de cloud.

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Nakashima a recommandé aux développeurs de migrer les données en premier vers Windows Azure Storage ou vers SQL Azure, et de s’assurer que tout fonctionne comme prévu. Windows Azure Storage, qui fait partie de l’OS pour le cloud, est basé sur les objets BLOB (binary large object), les tables et les files d’attente. Il s’agit d’un modèle non relationnel conçu pour gérer les applications de grande envergure. SQL Azure est une base de données relationnelles sur le cloud, dont la capacité de stockage est actuellement limitée à 10 Go.

Pour déboguer votre stockage de données sur le cloud, vous pouvez ajouter des instances qui s’exécutent sur les données de production. Au moyen du débogage VS standard, il est possible d’éliminer les bugs sur les instances et les rôles. « Vous vous y attaquez à partir d’une instance locale de votre application. Vous switchez simplement votre application pour utiliser les données distantes », déclare Roger Jennings, développeur et à la fois auteur du blog OakLeaf Systems et de l’ouvrage « Cloud Computing with the Windows Azure Platform » (éditions Wrox, 2009). Toutefois, une latence importante peut constituer un problème. « Vous obtiendrez de bien meilleures performances si votre application et vos données s’exécutent sur le cloud », explique-t-il. Jennings conseille aux développeurs de conserver les communications au plus près des données, que celles-ci s’exécutent en local, à demeure ou sur le cloud.

SQL Azure est un cluster SQL Server 2008 qui conserve une instance originale et deux répliques dans le même centre de données. Initialement, la géo-réplication des instances de stockage sera traitée par des homologues régionaux. Les centres de données de Microsoft en Amérique du Nord, à savoir San Antonio et Chicago, sont opérationnels. Les sites de Dublin, Irlande (ouvert en juillet 2009), d’Amsterdam, Pays-Bas, de Singapour et de Hong Kong devraient être placés en ligne début 2010.

« Beaucoup de questions sont restées sans véritable réponse au cours de la PDC 2009 », indique Jennings. « Les gens veulent voir ce que donneront les implémentations de performances de la géo-localisation. Par exemple, si vous souhaitez conserver certaines de vos répliques en Irlande et les données originales à San Antonio, afin d’éviter le souci lié aux catastrophes naturelles, comment cela va-t-il affecter les performances de votre application ? »

Il est également frustré par le fait que Microsoft n’a pas avancé de calendrier concernant l’augmentation de la limite de 10 Go dans SQL Azure. Microsoft a indiqué que la capacité de stockage va augmenter, et que la raison de la limite actuelle tient à des performances de basculement (failover) raisonnables, mais rien n’est clair concernant un relèvement de la limite et son coût, selon Jennings. « L’autre question », dit-il, « est le cryptage ». Microsoft est « muet » sur le cryptage transparent des données, lequel est nécessaire pour la conformité à la loi américaine HIPAA (Health Insurance Portability and Accountability Act).

Alors que vous pouvez employer VS 2008 et SQL Server 2008 Management Studio avec SQL Azure, aucun des deux outils n’affiche d’objets SQL Azure. « Vous pouvez générer une chaîne de connexion et lui envoyer des commandes SQL », déclare Jennings. La RTM VS 2010 permettra, selon Microsoft, à l’Explorateur de serveur (Server Explorer) de fonctionner avec SQL Azure. SQL Server Management Studio 2008 R2, lequel comprend la version Express de l’Explorateur d’objet (Object Explorer), affichera également les objets SQL Azure. SQL Azure fonctionne avec d’autres outils, notamment les procédures stockées T-SQL, ADO.NET, ODBC, PHP, JDBC et même Excel. Lorsque vous êtes prêt à déployer votre application pour le cloud, il est important de noter que la package de services pour le cloud inclut uniquement .NET 3.1 SP1, de sorte que vous devez être certain de régler toutes les autres dépendances, avertit Nakashima. Sélectionnez Create Service Package (.CSPKG) et Service Config File (.CSCFG), puis publiez sur le portail développeurs Windows Azure. Le IIS Web Deployment Tool est intégré dans VS 2010, de sorte que vous pouvez publier une application vers l’environnement intermédiaire en un clic.

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